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 Un amour par delà les temps

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MessageSujet: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 12:59

Bonjour à tous je suis nouvelle sur ce site!!!! je teins donc à faire partager ma fiction avec vous!!!!!!
Un amour par delà les temps

Coucou! Je suis nouvelle et je viens de créer ma première fiction, même si ça fait un moment que je l'ai dans mon tiroir!! J'espère que vous apprécierai. C'est une fiction sur le couple Atem/Anzu, même si les autres couples seront présent également!!
N'hésitez pas à me donner votre avis, merci!!
Résumé : Atem est de retour aprsè un mois, et il veux revoir ses amis. Mais qu'il est arrivé quelque chose un l'un de ses ami. Que va t'il faire? Va t'il pouvoir l'aider?
1

Par un beau matin de septembre, clair et ensoleillé, quelque part en Egypte, plus exactement dans la vallée des rois près de Louqsor au sud du Nil, qu’une vive et intense lumière vient de voir le jour sur les ruines du tombeau. Puis pendant quelques minutes, tout redevint comme avant. Pas un bruit, même pas un souffle de vent. L’air y était lourd et pesant, comme chargé d’électricité.
Tout semblait immobile, le peu de vie qui se trouvait par là ne bougeait pas. Tous semblait regarder dans la même direction, comme s’ils savaient que quelque chose allaient arriver.
Puis un bruit se fit entendre à l’intérieur des ruines. Ce bruit se rapprochait de plus en plus. Toute la nature semblait en alerte. Une ombre apparue au sortir de la grotte. Tout d’un coup quelque chose en mouvement émergea de là
Les animaux présents le regardèrent un instant, ensuite ils reprirent leur habitude. En fait ce quelque chose était plutôt quelqu’un. Si un homme se serrait trouvé là, il aurait été surpris. Car en fait il s’agissait d’un jeune homme à la peau mâte. Il était habillé comme au temps des pharaons, tout de blanc vêtu et une grande cape recouvrait ses épaules.
Il cligna des yeux devant autant de luminosité. Il leva le bras pour se cacher du soleil ; Il se retourna pour chercher un coin d’ombre et pouvoir, ainsi, réfléchir. Tout était confus dans sa tête. Il resta un petit moment assis sur un rocher qui se trouvait près de la grotte.
Après quelques minutes, il se leva d’un air décidé et s’éloigna de cet endroit, pour aller à la recherche de personnes qui pourraient l’aider. Il semblait déterminé, comme s’il voulait trouver quelque chose ou quelqu’un. Pendant sa longue marche, il enleva sa cape qui, non seulement, le gênait dans sa progression mais lui donnait chaud, également.
Il erra pendant une demi-journée, et arriva à Louqsor, comme indiqué sur les panneaux à l’entrée de la ville. Il entra à l’intérieur de la cité. Les passants le regardèrent médusés et s’interrogèrent en le voyant ainsi accoutré.
Après une marche de longue haleine, il se retrouva devant un bâtiment de police. A l’extérieur un policier le regarda surpris et amusé en même temps. « Est-ce qu’il y aurait une fête déguisée quelque part? », pensa t’il.
« Eh bien ! Jeune homme on est perdu ? Suivez moi au commissariat que l’on voit ce que l’on peut faire. »
Surpris et perplexe, il décida de le suivre : «Il pourra peut être m’aider », pensa t‘il.
Arrivé au bureau du policier celui-ci s’installa.
« Monsieur, asseyez vous et racontez moi votre histoire, je vous prie, lui dit-il en le regardant droit dans les yeux. »
« Oui … En fait … j’ai vu que j’étais à Louqsor en arrivant, et j’aimerais savoir si cette ville est loin du Caire? » lui répondit-il. Le policier se mit à rire quelques secondes par cette étrange question, puis s’excusa.
« Oui, nous sommes bien à louqsor, au sud du Nil. Le Caire se trouve plus au Nord. Mais… Pourquoi me parlez vous du Caire ? Vous y connaissez quelqu’un? »
« Oui, en effet, j’ai des amis qui se trouvent au Caire. L’un deux se prénomme iIIshizu Ishtar, vous la connaissez peut-être ? » Répondit-il calmement.
« Bien sûr que je la connais, c’est la directrice du département de l’histoire ancienne de notre ministère. De plus, elle est venue, il y a quelques jours pour se rendre dans les alentours d’Assouan, pour des fouilles archéologiques. Peut être qu’elle s’y trouve toujours ? » Dit-il en semblant réfléchir à quelque chose.
« Mais… vous êtes vraiment sûr de la connaître ? Je ne voudrais pas l’importuner pour rien » dit-il d’un air un peu suspicieux.
Mais devant le regard que lui lança le jeune homme, le policier se ravisa et décida de lui faire confiance. En effet, ses yeux exprimaient une force presque souveraine et en même temps il semblait complètement perdu.
Il décida donc d’appeler à son bureau au Caire. Après quelques minutes au téléphone, le policier obtînt le département des recherches et demanda à parler à Mlle Ishtar. Il s’entretint quelques minutes. Puis il prit un morceau de papier, griffonna dessus et raccrocha après un remerciement. Il pris le morceau de papier et composa un nouveau numéro.
Le silence se fit entendre pendant quelques secondes. Le policier tapotait du bout des doigts sur son bureau en attendant que quelqu’un décroche. Puis au bout du téléphone un déclic retentit.
«Bonjour… Mlle Ishtar ?… Excusez-moi de vous déranger, je suis le policier Asmos de Louqsor. je vous appelle car j’ai ici une personne qui prétend vous connaître et aimerait vous parler. Je vous appelle donc pour savoir si cela était vrai ou non ? » Demanda-t-il poliment.
Au bout du fil Ishizu se demandait ce qui se passait.
« Je comprends votre inquiétude, mais vous ne me dérangez pas. Quelle est donc cette personne qui prétend me connaître et me parler? » Répondit-elle après un bref moment, en se demandant de qui il pouvait agir.
Le policier se retourna vers le jeune homme et lui demanda son nom.
« Dites lui qu’il s’agit d’Atem, que je suis de retour. Elle comprendra je pense » lui dit-il tout simplement
Le policier ; intrigué répéta mot pour mot ce qu’il lui avait dit. Il entendit un long silence au bout du fil et se demanda ce qu’il se passait.
L’identité de l’étrange inconnu était enfin dévoilée.
Le policier, inquiet du silence, réitéra sa demande.
« Mlle Ishtar, vous êtes toujours là ? Est ce que vous connaissez vraiment cette personne ? »
« Comment ? Ah oui !… Vous avez bien dit qu’il se prénommait… Atem … Et qu’il était de retour ?…. C’est impossible…Je ne peux y croire… » Finit-elle par dire comme pour elle-même et se convaincre de ce qu’elle venait d’entendre.
« Voulez vous que je mette ce plaisantin en prison ? », reprit aussitôt le policier en se retournant pour que le jeune homme ne l’entende pas
« Surtout pas ! Je veux d’abord vérifier par moi-même. J’arrive le plus vite possible, d’ici une heure, merci beaucoup Mr Asmos et à tout à l’heure » Puis il raccrocha.
Le policier, surpris par ce brusque revirement, se mit à l’examiner et essaya de comprendre.
« Mlle Ishtar arrive le plus vite possible d’Edfou, mais j’aimerais bien comprendre qui vous êtes pour la faire réagir ainsi ? » lança Mr Asmos à Atem, ébahi.
Atem ne savait que répondre car s’il racontait son histoire, il serait pris pour un fou. De plus, tout était encore un peu embrouillé et il ne savait donc pas lui même ce qu’il se passait.
A Edfou, près du pylône du temple d’Horus, Ishizu resta, quelques instants, médusée et répétait sans cesse les même mots : « Cela est impossible ? »
A ce moment-là, son assistante la rejoignit et la trouva dans un état de béatitude.
« Mais que t’arrive t-il ? » Lui demanda t’elle inquiète de l’expression de son patron.
Ishizu la regarda quelques instants sans lui adresser la parole, toujours absorbée dans ses reflexions. Puis elle lui annonça qu’elle devait se rendre à Touqsor pour quelque chose d’important. Elle demanda à son assistante de superviser le reste et qu’au moindre problème elle pourrait la joindre sur son portable.
« Ne vous inquiétez pas Mlle Ishtar, je m’occupe de tout. Vous pouvez partir tranquille » La rassura t’elle, bien qu’elle se demandait ce qui avait bien pu se passer pour que Mlle Ishtar, qui d’habitude était quelqu’un de calme et de réfléchie, se comporte ainsi. Mais elle ne posa aucune question car elle pensait qu’elle devait avoir ses raisons.
Ishizu la remercia et s’éloigna du site. En chemin, elle médita longuement sur ce qu’elle venait d’apprendre. ‘Comment est ce possible ?’ Elle avait hâte d’arriver pour le constater d’elle-même.
Pendant ce temps-là, Atem attendait patiemment qu’Ishizu arrive, car il voulait la revoir et essayer d’éclaircir tout cela. Il réfléchissait à tout ce qu’il s’était passé depuis qu’il avait enfin accéder aux portes du royaume des morts où reposait ses ancêtres. Il avait un peu de mal à tout se rappeler, mais une chose était sûre, il devait revoir ses amis. Il attendait depuis un bon moment déjà. Il voyait bien que le policier se posait des questions également et voulait lui aussi comprendre.
Mr Asmos observa attentivement le jeune homme qui se tenait droit sur son siège, les bras croisés et les yeux fermés, comme s’il méditait. Il dégageait une aura calme et solennelle et le policier se sentit impressionné, comme si en face de lui se tenait quelqu’un de princier.
Une heure s’écoula, et le bruit d’une voiture qui se gare se fit entendre, puis une porte de voiture qui claque et le bruit de pas qui s’intensifia. Quelques minutes après, une porte s’ouvrit et une jeune femme à la peau tannée et aux cheveux noirs comme l’ébène habillé de blanc, arriva. Elle avançait d’une démarche gracile et en même temps avec une détermination qui forçait le respect. Le policier se leva et vint à sa rencontre.
« Merci de vous êtes déplacés je suis vraiment confus, Mlle Ishtar. »
« Mais il n’y a pas de quoi, si cela est vrai, c’est moi qui vous remercie » répondit la jeune femme.
Atem qui était dans le bureau ne pouvait pas voir qui était arrivé, ni entendre leur conversation. Il se demandait qui pouvait bien être cette personne. Mais il se sentait un peu moins nerveux, car le regard du policier et cette attente commençait à être longue.
Dans le couloir, Mr Asmos et la jeune femme s’approchèrent de la porte. Elle hésita un instant, car elle avait peur que tout cela soit faux. Elle ferma les yeux un instant et inspira profondément pour trouver le courage de se confronter à cette personne. Puis elle rouvrit les yeux et passa devant le policier, qui entre temps avait ouvert la porte et la laissa passer. Elle s’avança donc et lentement entra dans la pièce.
Ce qu’elle vit en premier, fut un jeune homme au teint mâte, comme elle, qui la regardait. Elle vit ses yeux aux teintes sombres avec des reflets violets. Des yeux qui reflétaient une intelligence et une force surprenantes et qui en cet instant contenait un peu de surprise et aussi un soulagement. Elle remarqua, ensuite, son accoutrement, qui aurait pu surprendre un bon nombre de personne, puisqu’il portait des vêtements qui se portaient au temps des pharaons et non à cette époque. Elle vit enfin, ses cheveux, qui était hérissé et noir avec reflets violines, des mèches blondes qui lui encadraient le visages et qui d’autres qui étaient dressés.
Elle eut le temps de remarquer tout cela en quelques secondes et grâce à cela elle réalisa qu’il s’agissait bien de la personne qu’elle escomptait trouver. La peur fit place à la surprise puis à la joie. Des larmes apparurent dans ses yeux qu’elle essuya rapidement et elle se dirigea vers son ami, qui c’était levé également à son entrée, enchanté de la revoir également.
« Alors c’était bien vrai ! Vous êtes de retour ? Mais comment est-ce possible, mon pharaon ? , s’exclama t’elle, surprise par ce miracle qui s’était produit.
« Oui c’est bien moi ! Je suis heureux de te revoir moi aussi, je ne savais pas trop quoi faire et tout est un peu embrouillé dans ma tête, mais tu es là ! Merci Ishizu » Répondit Atem soulagé de la voir là auprès de lui.
Ils se serrèrent les mains chaleureusement et se fixèrent quelques instants pour se rassurer que cela n’est pas un rêve, sous les yeux médusés du policier qui ne comprenait pas grand-chose.
« Mais qui est-il pour que vous soyez aussi respectueux envers lui ? On dirait que vous le prenez pour un prince ? » Questionna Mr Asmos curieux par ce qu’il se passait.
« C’est un peu cela », répondit Ishizu, en rigolant, « C’est en quelque sorte un des derniers descendants des pharaons de notre époque lointaine »
Le policier en resta coi et, en même temps, il se demandait si cela pouvait être vrai. Mais il se rappela l’impression qu’il avait ressentie en le voyant et commença à y croire.
« Mais c’est formidable ! Mais comment se fait-il que nous ne l’avions jamais vu avant… remarque cela expliquerait son accoutrement » Finit-il par dire en réfléchissant.
Ils se regardèrent génés et réfléchirent.
« Il est assez fatigué pour l’instant puis je l’emmener pour l’instant ? » Demanda Ishizu, qui ne voulait pas rentrer dans les détails.
Le policier fut un peu déçu mais les laissa repartir puisqu’il n’y avait pas de problème.
« Mais ce jeune homme n’a pas ses papiers sur lui. Il faut qu’il les ait toujours sur lui, a moins… qu’on le lui ait volés ? » Dit le policier.
« Non… » Les deux comparses se regardèrent pour essayer de trouver une réponse adéquate « Ne vous inquiétez pas, il a dû les laisser chez lui en sortant de chez lui. Merci encore pour tout ce que vous avez fait, nous allons vous laisser »
Après l’avoir salué, ils montèrent tous les deux dans la voiture et filèrent en direction d’un hôtel pour s’y reposer.
« C’est vraiment un miracle que tu sois ici ! Alors qu’il y a un mois que tu es parti rejoindre le royaume des morts. » Commença Ishizu. « Mais tout d’abord je t’emmènes à l’hôtel, où je vais réserver une suite pour que tu puisse te reposer et… te changer aussi » Dit elle en esquissant un sourire en regardant ce qu’il portait. En effet, ses vêtements n’étaient vraiment d’époque, et elle comprenait les questions que se posait le policier. Quoi de plus étrange qu’un jeune homme habillé comme au temps des pharaons.
Atem esquissa un sourire également en se regardant, puis il redevint sérieux en la regardant.
« Tu viens de dire que cela fait un mois que je suis parti ? Mais j’ai l’impression que cela ne fait qu’un jour tout au plus, que je suis parti ? » Finit-il par dire, tout en méditant sur ce qu’il venait d’apprendre.
« Mais alors, Yugi et les autres doivent être rentrés à Domino, alors ! » S’exclama t’il.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:07

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Plus loin d’ici, à des milliers de kilomètres, au Japon exactement où la rentrée avait repris après des vacances qui avaient été éprouvante, pour Yugi et ses amis. En effet, ils avaient vécu une aventure des plus palpitantes, pour aider leur ami pharaon à retrouver son nom et à rejoindre le monde des morts pour un repos bien mérité.
En effet, depuis maintenant deux ans, et depuis que Yugi avait réussi à assembler les pièces du puzzle millénaire et ainsi libéré l’âme du pharaon, ils avaient vécu des aventures au-delà des rêves les plus fous pour l’aider dans sa quête de retrouver ses souvenirs et sauver le monde.
C’est d’ailleurs au cours de ces aventures qu’ils étaient devenus les meilleurs amis du monde et le voir partir avait été dur pour eux tous, mais ils savaient qu’il reposait en paix et près des siens.
De plus, grâces à elles, ils avaient pu faire des rencontres et se faire des amis au quatre coin du monde et de découvrir leurs forces et leurs qualités.
Ce groupe était composé de cinq personnes. Il y avait d’abord, Yugi, le garçon qui avait hébergé l’âme du pharaon et à qui il ressemble beaucoup mais en version miniature. C’est aussi un champion au duel de monstres ainsi que pour toute sorte de jeux. Il est maintenant en deuxième année au lycée de Domino. Il est de petite taille, ce qui l’a toujours un peu dérangé, mais en contrepartie il a un cœur en or. Il est dévoué, serviable et gentil envers les autres, un peu trop même. C’est d’ailleurs grâce à sa gentillesse et à sa persévérance qu’il s’est lié d’amitié avec Joey, qui est le deuxième membre de ce groupe.
En effet, celui-ci avec son ami Tristan, était du genre voyou, avant de connaître Yugi, un brin bagarreur et adorait embêter celui-ci, du fait de sa petite taille. Mais un jour, où ils avaient été attaqués par plus fort qu’eux, Yugi les avaient défendus comme il a pu malgré sa petite taille, et Joey a pu voir qu’il était vraiment courageux et s’est donc laissé gagner par cette personne qui était prêt à se battre pour ses amis. Et depuis ce temps il s’est mis à l’apprécier et sont devenus de très grands amis. Grâce à cela Joey est devenu moins voyou et surtout à découvert l’univers des cartes. Il s’est d’ailleurs initié au duel des monstres pour participer à un tournoi et gagner la récompense, qui lui permettrait de sauver sa sœur, qui avait besoin d’une opération pour ne pas devenir aveugle, et que seule celle ci pouvait sauver. Bien que peut motiver au départ, il s’est vite découvert une vrai passion pour ce jeu et au fil des aventures, il est devenu un adversaire sérieux, même s’il reste parfois assez impulsif et gagne grâce à la chance quelquefois, et un peu gamin dans ses réactions. Pourtant c’est quelqu’un sur qui ont peu compter et qui est prêt à tout pour les personnes qui lui sont chères.
Puis, Tristan, qui lui n’est pas un duelliste, mais il est lui aussi, toujours là pour ses amis. Il est un peu plus adulte que Joey dans ses réactions, ce qui ne l’empêche pas de se battre quand il le faut et même de temps en temps de se battre avec Joey comme des gamins en l’insultant. Au départ, pourtant, il n’appréciait pas l’amitié naissante qui existait entre Joey et Yugi, car il se méfiait de lui. Mais lui aussi a appris à le connaître et à l’apprécier. Maintenant il suit Joey et Yugi dans chaque aventure et duel. De plus, depuis le fameux tournoi, où Joey avait participé pour sauver sa sœur Sérénity, Tristan en est tombé amoureux et cherche par tous les moyens pour la séduire au grand dam de Joey.
Le quatrième membre est la jeune fille du groupe, Anzu, qui est l’amie d’enfance de Yugi. Elle le connaît depuis longtemps, l’âge de neufs ans, (dans mon histoire en tout cas) et à toujours été là pour lui-même quand il se faisait embêter. C’est une jeune fille gentille, aimante, compatissante et généreuse, même si elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle a suivi les garçons dans toutes leurs aventures et les a toujours aidés en les soutenant et en émettant des solutions à certains problèmes. C’est la première à avoir remarqué le changement en Yugi avec le puzzle. En effet, car elle a toujours été très proches de Yugi, elle connaît donc par cœur les réactions de son ami. Elle donc vu qu’il y avait deux personnes dans son corps. D’ailleurs son cœur s’est mis à battre pour son double (le pharaon) dès le moment où elle l’a entendu, puis quand elle l’a vu.
En effet, le dernier membre, n’est autre que le pharaon Atem, longtemps connu sous le nom de Yami, du fait qu’il ne connaissait ni son nom ni son passé. Car celui-ci avait été enfermé dans le puzzle du millénium pendant des millénaires en attendant d’être libéré par l’élu et de sauver le monde, d’une force maléfique. Au départ, lorsqu’il fut libéré, il était distant et solitaire, mais au contact de Yugi et de ses amis, il a appris à s’ouvrir et à se faire des amis. Malgré la ressemblance physique entre les deux, leurs caractères sont diamétralement opposés. Atem est quelqu’un de plus réfléchit, calme et plus fort. Au contraire il a plus de mal à se faire des amis et à faire confiance facilement, bien qu’au contact de Yugi il se soit assagit. Pour sa dernière aventure, il devait retourner dans son passé pour retrouver son nom et ainsi sauver son monde. Grâce à ses amis, il retrouva son nom et pu sauver son royaume. Puis après un dernier combat avec Yugi, il est retourné dans le royaume des morts pour un repos mérité.
Cela c’est passé pendant les vacances en Août. Tout les quatre vivent à Domino et sont en deuxième année au lycée Domino.
En ce lundi 1er septembre, les cours venaient de s’achever à 15 heures 30, à domino, avec soulagement pour nos comparses qui n’attendaient que cela depuis le matin. Joey se leva le premier tout excité et se dirigea vers Yugi.
« Alors, tu viens ? J’ai envie de m’amuser, allons affronter quelques duellistes, ou alors on va dans une salle de jeux ? »
Yugi n’avait entendu que d’une oreille, car son attention était concentrée sur Anzu qui n’avait pas la grande forme depuis quelque temps.
Car depuis le départ d’Atem, Anzu n’avait pas le moral. Elle avait l’impression de ne plus se reconnaître, comme si une partie d’elle était partie avec lui. Elle aurait souhaité que celui-ci reste auprès d’eux, mais surtout d’elle, pour vivre et rire avec eux. Elle pensait tellement à ça, qu’elle ne se consacrait plus à la danse. Elle avait perdu la flamme qui l’habitait depuis son enfance. Elle continuait à danser, mais cela ne l’exaltait plus autant qu’avant. Elle faisait les gestes presque machinalement, au point que depuis que les cours avaient repris, elle avait arrêté d’aller à ses cours de danse.
Elle venait de se rendre compte que les cours étaient finis. Elle se leva sous le regard de Yugi qui lui adressa la parole.
« Tu nous accompagnes Anzu ? » Demanda Yugi avec un infime espoir que celle-ci dirait oui.
« Je suis désolée, mais je dois aller à mon travail, une autre fois peut-être ? » Dit-elle d’une voix éteinte, sans les regarder et elle sortit de la classe en disant un au revoir triste.
Joey, Tristan et surtout Yugi la regardèrent partir, le cœur gros. Ils voulaient l’aider mais ne savaient pas comment faire, surtout Yugi qui était secrètement amoureux d’elle.
« Ça me fait de la peine de la voir ainsi, je me demande ce qu’elle a ? » Demanda Tristan.
« Je trouve qu’elle est comme cela depuis le départ d’ Atem. Je sais que cela a été très dur pour nous tous, mais elle n’a pas l’air de s’en remettre » continua Joey. « Qu’en penses tu Yugi ? » Questionna Joey en regardant Yugi.
Mais celui-ci ne répondit pas car il se demandait si les sentiments de Anzu pour Atem étaient plus que de l’amitié d’où la raison de sa tristesse, et en même temps, il se refusait à l’admettre. Il se leva donc plein d’entrain pour chasser ses pensées.
« C’est sûr, c’est dur pour elle mais elle est plus forte que n’importe qui et d’ici quelque temps elle retrouvera sa gaîté ! Je la connais et j’en suis sûr, il faut la laisser tranquille, car je pense que dans ces moments-là, on veut être seul. Allons donc nous amuser ! »
Mais au fond de lui, Yugi se faisait beaucoup de souci et se demandait si vraiment elle irait mieux. Surtout qu’il avait remarqué que c’était en sa présence qu’elle se sentait le plus triste, car elle avait du mal à lui parler seul à seul comme avant. Il se demandait si c’était du au fait de sa ressemblance avec Atem. Pourtant, tout au fond de son cœur, il souhaitait l’aider et retrouver la complicité qu’ils avaient avant, mais surtout la revoir heureuse.
Ils sortirent donc du lycée, par une belle et douce après midi, pour une fin d’été. Tout d’un coup, ils tombèrent sur un groupe de jeunes duellistes qui s’affrontaient et lorsqu’ils virent Yugi, ils voulurent l’affronter en duel.
« Dites ! Vous voulez bien nous affronter en duel Mr Mûto ? » Dirent-ils.
« Ne m’appelez pas Mr mais plutôt Yugi et je ne sais pas… ». Il n’eut pas le temps de finir car Joey les interpella.
« Eh, moi alors ! Je suis prêt à vous affronter ! »
Car il se sentait un peu comme sous-estimé. Après tout, il avait fini quatrième au tournoi de Bataille ville et voulait leur montrer qu’il n’était plus un débutant.
« Peut être… mais nous… on préfère affronter Yugi, le roi des duellistes ! » Lancèrent–ils.
« Si vous voulez l’affronter, il faudra d’abord m’affronter en premier c’est compris !! » s’emporta Joey.
« Calme toi voyons ». Dit Yugi.
« C’est clair bougre d’idiot ! Tu ne vas pas te frotter à des gamins, idiot ! » Lança Tristan, d’un regard moqueur.
« Quoi… tu oses me traiter d’idiots ! Tu t’es pas regardé ! » Cria Joey qui s’était rapprocher dangereusement de Tristan, prêts à se frotter à son ami.
« Viens je t’attend » cria Tristan qui avait levé ses poings pour parer les coups.
Pendant que les deux compères se disputaient, Yugi et les enfants les regardèrent en riant. Puis se tournant vers les duellistes, yugi pensa à quelque chose pour essayer de ramener à la raison ses deux amis.
« Ecoutez je veux bien vous affronter, si vous affrontez Joey en premier, d’accord ? Dit Yugi.
Les duellistes se regardèrent et après un moment d’hésitation, ils acceptèrent. Yugi interpella Joey, qui se trouvait sous l’emprise de Tristan et essayait de respirer car Tristan l’avait attrapé par un bras autour du coup et était plié en deux sous Tristan. Lorsqu’ils entendirent Yugi les appeler, ils se regardèrent un moment puis s’écartèrent l’un de l’autre chacun essayant de reprendre une contenance. Joey s’approcha d’eux et commença son duel, prêt à livrer bataille sous les yeux de tous, pour leur montrer ce qu’il valait.
‘Je ne suis peut être pas encore du niveau de Yugi, mais je me défend et un jour j’arriverai à le battre’. Pensa Joey, en son âme et conscience. Et il y croyait très fort. Il sourit intérieurement et commença son duel avec l’encouragement de ses amis.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:07

Pendant ce temps là, dans une maison de thé, Anzu qui y travaillé, était plongée dans ses pensées et ne vit donc pas que de nouveaux clients venaient d’entrer et attendaient d’être servis.
« Anzu il y a des nouveaux clients sont arrivés ! » dit gentiment une des serveuses. « Tu ne te sens pas bien ? Tu as l’air bizarre depuis un moment. Si ça ne va pas, tu peux m’en parler, Anzu ? »
La jeune serveuse qui lui avait adressé la parole se prennomait Kazumi. Elle n’était autre que la cousine d’Anzu, et elles ne s’étaient pas vues depuis des années, puisque Kazumi habitait Kyoto avec ses parents. Mais elle avait décidé de poursuivre ses études à Domino, à partir du prochain semestre et s’était donc installé en ville pendant les vacances d’été, chez les parents d’Anzu pour ne pas se sentir seule, et Anzu et ses parents étaient ravies. Elle avait trouvé cet emploi de serveuse dans cette maison de thé une semaine avant Anzu, qui était en Egypte à ce moment là. Elle s’étaient donc retrouvées dans le même travail et étaient enchantées, car elles s’entendaient comme des sœurs. IL est vrai que Kazumi avait un caractère facile, elle était douce et serviable et s’entendaient bien avec les gens en générale qui appréciaient son caractère. Kazumi avait donc remarqué que depuis son retour d’Egypte Anzu était moins gaie et enthousiasme que d’habitude. Elle se demandait s’il s’était passé quelque chose en Egypte.
« Non, tout va bien ! Ne t’inquiète pas Kazumi, j’étais ailleurs, mais je vais me reprendre » La rassura-t-elle en ébauchant un sourire, et elle partit à la table des nouveaux arrivants.
Kazumi la regarda et se demanda ce qu’elle avait car, même si elle affirmait le contraire, elle sentait bien qu’elle avait un problème. En effet, Anzu était toujours joyeuse, pleine d’entrain et sérieuse dans son travail, et là elle était tête en l’air et morose. Elle espérait qu’un jour, elle lui parlerait « Pourvu qu’elle retrouve sa joie de vivre, que quelqu’un puisse l’aider », pensa t-elle de tout son cœur et elle retourna à son travail, car d’autres clients affluèrent.
A 18 heures, Anzu et Kazumi sortirent de leur travail et se dirigèrent direction leur maison.
« Je me sens un peu nerveuse pour demain. Heureusement que tu es là, Anzu ! » Dit Kazumi. En effet, car elle commençait sa rentrée demain au lycée Domino.
« Ne t’inquiète pas ! Tout ira bien ! Je suis et je serais toujours là pour toi. De plus tu vas rencontrer mes amis ! Je suis enchantée de te les présenter ! Tu verras ils ont sympas !» Répondit Anzu en souriant et en mettant une main sur l’épaule de sa cousine.
« Merci et j’ai hâte de les rencontrer, moi aussi ! » dit Kazumi an souriant aussi et en regardant Anzu.
« Est-ce que tu peux rentrer à la maison sans moi, j’ai encore quelque chose à faire, avant de rentrer ! Excuse moi ! » Lui dit Anzu.
« Non… Ne t’en fait pas ! Je te vois plus tard ! » Lui répondit Kazumi.
En souriant elle laissa Kazumi et se rendit comme chaque jour au musée pour contempler la tablette représentant le pharaon et son prêtre qui menaient un duel, celle-là même qu’elle avait admirée, autrefois, avec lui. Son regard était emprunt de tristesse, de mélancolie et elle se répétait sans cesse.
« Pourquoi es tu parti, j’aimerais tellement que tu sois là auprès de… moi » Dit t’elle en laissant quelques larmes s’échapper de ses yeux. C’était comme une prière qui chaque jour lui étreignait le cœur.
Le personnel du musée avait remarqué cette belle jeune fille au visage si triste et mélancolique, car elle restait un long moment à contempler cette tablette. Cela les émouvaient et les intriguaient en même temps. Ils se demandèrent ce qu’il se passait.
« Je me demande pourquoi elle vient tous les jours la contempler avec ce regard si triste ? » S’interrogea l’un d’eux.
« Et surtout que représente t-elle à ses yeux, ce n’est qu’une tablette, certes très belle mais aussi très ancienne. On dirait qu’elle est très chère à son cœur » Ajouta un autre employé.
Le mystère demeura entier pour eux et ils retournèrent à leur travail après cette brève pause, sans avoir de réponse et en se demandant si demain elle serait toujours là. En effet, la tablette allait bientôt quitter le musée pour retourner en Egypte, par un ordre du consulat d’Egypte qui désirait la récupérer pour l’exposer dans un autre musée. Comment cette jeune fille allait-elle réagir ? Voilà ce qu’ils se demandèrent .Ils la virent partir vers 19 heures, comme chaque jour, avec l’impression que quelques larmes avaient coulées
Elle quitta donc le musée avec ses pensées tristes tout en essayant de garder le sourire. En chemin, elle tomba sur Joey, Tristan et Yugi en pleine discussion animée et les entendaient rire et discuter.
« Alors, t’as vu Yugi ! Je les ai tous battus. Franchement… ils ne faisaient pas le poids, et ils ont osé refuser de m’affronter, non mais vraiment !! » Fanfaronna Joey.
« Mais oui ! Tu es le meilleur, vive le roi Joey et sa magnifique performance en tant que duelliste ! » Dit Tristan en se courbant comme faisaient les bouffons devant leur majesté et sous le regard de Yugi qui ne put retenir un sourire.
« Oh ! Ca va, Tristan !! Tu te crois drôle ! Et toi Yugi pourquoi tu rigoles ? »
« Pardon Joey ! Mais c’est vrai que c’était drôle, mais tu as été formidable, et un jour tu seras respecté dans le monde des duellistes. En tout cas, moi je te respecte et je suis fier de toi !! » Dit Yugi.
« C’est vrai tu es devenu très fort et je m’excuse. C’était juste pour te taquiner !! » Dit Tristan, en prenant Joey par le cou pour lui montrer qu’il le pensait et qu’il était fier d’être son ami, ainsi que de son parcours.
Joey repoussa gentiment Tristan et se retourna pour ne pas montrer que ces paroles l’avaient touché, car il voyait que ses amis croyaient en lui et qu’ils étaient toujours là. Pour lui, rien n’était plus important au monde que l’amitié. Il se retourna donc pour regarder ses amis.
« Merci ! Les amis. » Dit il d’un air gêné une main derrière la tête.
Puis ils se mirent à rire à gorge déployée et là Joey s’arrêta et regarda au loin d’un air grave.
« Qu’est ce qu’il y a ? Tu en fait une... » Commencèrent à demander les deux garçons.
Car ils venaient de se retourner et de voir ce qui avait accaparé Joey. En effet ils aperçurent Anzu au loin et ils décidèrent de l’approcher en se mettant à courir pour la rejoindre.
« Eh ! Anzu ! Si tu as fini ton travail, viens avec nous c'est pas bon pour le moral de rester toute seule. Et puis d’abord tu n’as pas le choix c’est un ordre ! » Dirent ils essoufflés, d’un ton mi sévère.
« Je ne sais pas… » Commença t-elle par dire.
Puis elle les regarda et compris qu’ils se faisaient du souci pour elle. C’est ainsi qu’elle décida tout de même de les suivre pour ne pas trop les inquiéter et surtout pour essayer d’oublier, même si ce n’était que pour une soirée. Ils finirent donc la journée ensemble, plus soudés que jamais et sortirent un peu partout là où l’on pouvait s’amuser. Ils rentrèrent un peu tard mais heureux, même Anzu.
« Merci les garçons ! Je me sens vraiment mieux. Merci d’être là pour moi » Leur dit-elle pour les remercier de leurs aides.
« Eh ! C’est rien. Les amis sont là pour ça ! N’oublie pas ! Tu nous as aidés plus souvent que nous !» Dirent ils.
Anzu sourit pour la première fois depuis longtemps. Puis elle se souvint de quelque chose.
« Oh ! J’ai oublié de vous dire que quelqu’un serra là demain avec moi. En fait, il s’agit de ma cousine Kazumi qui est arrivé il y a quelques jours. Je vous la présenterais. Donc soyez gentil, les gars ! Ok !! »
« C’est vrai ? T’inquiète pas on sera gentil avec elle ! je suis pressé de la rencontrer ! » Dit Joey enthousiaste.
« Yeah ! Très bien ! C’est cool ! » Lui dit Tristan.
Ils se quittèrent tous pour rentrer chez eux. Yugi proposa à Anzu de la raccompagner mais celle-ci refusa.
« C’est gentil, mais je préfère rentrer toute seule ! Ne t’inquiète pas je vais bien ! De plus, tu dois toi aussi rentrer chez toi ! Mais merci ! »
« Mais ça ne me dérange pas tu sais je … » Yugi ne continua pas car il voyait bien que Anzu voulait être seule.
« Comme tu voudras mais n’oublies pas qu’on est là pour toi ! » Dit-il tout simplement.
Mais il pensait en son for intérieur ‘Moi je suis là. J’aimerais tellement t’aider car tu compte beaucoup pour moi’. Il n’osa pas poursuivre ses pensées car il savait qu’il se ferait du mal.
Anzu lui sourit en disant bonsoir et s’éloigna.
Lorsqu’il la vit partir Yugi se sentit envahir d’une tristesse et d’un désespoir qu’il ne pouvait réfréner, car il comprit qu’elle n’avait pas besoin de lui. Pourtant son vœu le plus cher était d’être avec elle, de la voir sourire et voir qu’il était incapable de lui rendre sa joie l’attrista. Des larmes s’écoulèrent de ses yeux.
« Bonne nuit ! » Murmura t’il abattu.
Il rentra chez lui plus dépité que jamais. Mais quand il arriva, il décida d’oublier ça et d’être fort pour elle et pour lui.
Lorsqu’elle se retourna et le vit s’éloigner Anzu le regarda avec gratitude mais, même si elle s’était amusée, elle ne pouvait s’empêcher de penser à « lui ». Mais elle se dit comme pour s’encourager : « Il est partit à présent je dois me ressaisir et réapprendre à sourire. Après tout je ne suis pas toute seule et je ne veux inquiéter personne !! ». C’est sur ces bonnes paroles qu’elle se coucha et pour la première fois, elle dormit tranquillement.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:09

3

A Louqsor, le lendemain matin, une brise tiède souffla sur la ville, et ses habitants qui commençaient à se réveiller. Peu à peu les bruits de la vie quotidienne se fit entendre.
Une seule personne, ce matin là en haut de son balcon, contemplait le spectacle. Debout depuis l’aube, Atem avait pu sentir la fraîcheur d’une fin de nuit en Egypte, avec la brise qui lui avait caressé le visage et ravivé ses sens. Il ferma les yeux et repensa à son dernier combat.
Il le revoyait très distinctement, celui qu’il avait mené contre Yugi et dont l’issue devait décider de son repos ou non, les adieux déchirants donner à ses amis. Mais surtout, il revoyait, le moment où, arrivé devant son père et ses amis, la discussion qu’il avait eut avec lui.
Après une bonne nuit de sommeil, il se souvenait parfaitement de ce qu’ils avaient discuté. En effet, il pensait être arrivé au terme de son voyage et ainsi pourvoir se reposer éternellement, auprès des siens. Pourtant il n’en fut rien. Il revoyait l’accueil chaleureux donné par son père. Puis après une discussion, son père le poussa gentiment d’où il était venu. Le dernier souvenir qui lui restait, était le sourire bienveillant que celui ci lui avait fait, juste avant qu’une lumière aveuglante et puissante ne le ramène à l’endroit d’où il été parti.
Il réfléchissait à ce que son père lui avait révélé et se demandait comment accomplir ce que son père lui avait dit ?
Las de ses réflexions, il revint dans le présent et se rendit compte que le soleil se levait. En effet, une couleur dorée apparue devant ses yeux et le ciel devint d’un bleu limpide. Il pris conscience de son retour parmi les vivants et admira, en paix, la beauté des paysages, teintées de couleurs plus magnifiques les unes que les autres, que Dieu avait pu créer. Il respira profondément, heureux d’être là. Il continua de regarder la ville se réveiller lentement et il ne s’en laissait pas.
Vers 8 heures, un léger coup frappé à la porte se fit entendre et arracha Atem de sa contemplation. La porte s’ouvrit et il vit entrer Ishizu, le sourire aux lèvres.
« Bonjour ! Mon pharaon ! Tu as bien dormi ? Tu te sens mieux ? Demanda Ishizu bienveillante.
« Bonjour, Ishizu ! Mais je t’en prie appelle moi Atem, je ne suis plus pharaon maintenant. Et pour répondre à ta question oui… je me sens de mieux en mieux ! » Répondit Atem en souriant.
« Tant mieux ! Mon Phara…Euh non Atem. Puisque tu es réveillé, nous allons pouvoir prendre le petit déjeuner et discuter. Car, je pense que tu t’en doute mais j’ai plein de question à te poser. » Dit-elle sérieusement en le regardant droit dans les yeux.
Atem soutint son regard. Après tout il comprenait bien qu’elle ait envie d’en savoir plus. Si cela avait été l’inverse, il se poserait sûrement les mêmes questions et voudrait avoir des réponses. Après quelques secondes à se regarder, Ishizu lui sourit et se retourna pour se diriger vers la porte. Il la suivit et referma la porte derrière lui.
Il arriva dans un salon et s’arrêta pour l’observer, ce qu’il n’avait pas eu le temps de faire la veille. Ce salon avait un décor majestueux aux couleurs chaudes et chatoyantes. Les meubles étaient tout aussi magnifiques, ni trop luxueux ni trop simple. Ils avaient l’air confortable. La pièce était de dimension suffisante pour que les gens puissent s’y sentir bien.
Il entendit Ishizu l’appeler et alla donc la rejoindre. Une table avait été dressé avec plein de mets succulents. Il y avait de quoi régaler plusieurs personnes.
« Comme tu peux le voir j’ai commandé plusieurs plats, ne sachant pas trop ce que tu prends au petit déjeuner ! » Expliqua Ishizu en voyant l'étonnement dans le regard d’Atem. « J’espère que ça ira ? » Dit-elle en s’installant à sa place.
« Hum ! Ca ira ne t’en fais pas ! » Lui répondit-il en l’imitant.
Ils prirent leur petit déjeuner tranquillement en appréciant chaque mets. A la fin du repas, ils se levèrent de table et prirent leur café en s’installant sur le canapé, pour pouvoir discuter plus tranquillement.
« Je n’arrive pas à croire que tu sois là, parmi nous…. C’est vrai!… Car il me semblait, pourtant, que lors de ta défaite contre Yugi, tu devais rentrer au royaume des morts pour ton repos éternel. C'est ce qui était prévu, en cais de défaite. Et pourtant tu es là ! » Dit Ishizu en le regardant intensément pour être sûr qu’elle ne rêvait pas.
« Eh bien ! Tu sais pour moi aussi c’est bizarre. Car lorsque je suis arrivé au royaume des morts, mon père et les gens auxquels je tenais beaucoup étaient tous là. Pourtant lorsque je suis arrivé mon père m’a regardé et m’a dit que, là, n’était pas ma place, que ma destinée avait été modifiée, puisque les dieux m’avaient accordé une deuxième chance de vivre, pour avoir sauvé le monde de la destruction grâce à mon courage » Il s’interrompit un moment pour reprendre son souffle. Puis il reprit sur le ton de la confidence.
« Il m’a également expliqué qu’ils étaient rarement cléments et qu’il fallait que je profite de cette chance qu’il m’avaient offerte. Il a rajouté que lorsque mon destin se présenterait à moi, je le saurai ou du moins le sentirait »
Après quelques secondes de silence, comme pour chercher ses mots, Atem reprit le fil de son histoire.
« J’avais l’impression qu’une heure ou un peu plus s’était écoulé. Puis il m’a pris dans ses bras et me souhaita bonne chance. C’est à ce moment là que j’ai entre - aperçu la lumière vive et qu'ainsi, je me suis retrouvé dans les ruines du tombeau. J’ai pu en sortir par miracle ! Et j’étais vivant en plus! » Il s’interrompit à nouveau et but une gorgée de son café. Ishizu l’observa silencieusement et le laissa reprendre son histoire, car elle sentait qu’il n’avait pas fini.
« Ensuite j’ai erré pendant une demi journée pour arriver à Louqsor. C’est là que je suis tombé sur ce policier. Je ne savais pas trop si je devais lui raconter mon histoire, de peur de passer pour un fou. Heureusement que j’avais gardé tous les souvenirs de ma vie en tant qu’esprit et qu’il a accepté de te joindre, sinon je ne sais pas ce que j’aurais fait »
Le silence s’ensuivit et personne n’osa l’interrompre.
« Alors ! Ton père t’a dit que ton destin n’était pas finit, qu’il fallait que tu reviennes sur Terre pour le réaliser et que tu le saura lorsqu’il arrivera ou que tu le sentira ? C’est bizarre je me demande bien de quel destin il peut s’agir ? » Se demanda t’elle en y réfléchissant.
Pendant quelques minutes, seul le bruit de la ville pouvait être entendu dans la pièce. En effet, les deux compères ne parlèrent pas, tout occupés dans leurs propres pensées. Ishizu n’en revenait pas. Bien sûr, ce n’était pas la première fois qu’elle assistait à un miracle, mais elle était quand même surprise. En même temps elle était heureuse pour lui, car il allait enfin pouvoir vivre sa vie. Mais elle se demandait ce que cela cachait. Etait-ce vraiment un cadeau des dieux ou est ce que cela cachait autre chose. Elle chassa cette dernière pensée et décida de profiter du présent.
De son côté, Atem pensa que si les dieux lui avaient offert une autre chance de vivre, il allait enfin vivre pour lui-même et non en tant qu’un représentant des divinités. Il allait, surtout, pouvoir revoir ses amis et vivre auprès d’eux et décider ce qui sera bon pour lui.
« Tu sais Atem, puisque les dieux t’ont donné l’opportunité de vivre une deuxième fois ta vie, tu dois en profiter ! Après tout, il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir revenir du royaume des morts » Commença t’elle par dire en lui souriant. « Tu vas enfin pouvoir vivre ta vie pour toi seul et auprès de ceux qui te sont chers ! C’est formidable !! » Finit-elle par dire en mettant une main sur son épaule, pour lui montrer qu’elle était contente pour lui.
Atem ébaucha un sourire tout en y pensant, car il venait de se dire la même chose et il savait qu’Ishizu le comprenait ayant presque vécue la même chose. En effet, il y avait encore quelque mois, elle et sa famille vivaient dans l’ombre de leurs devoirs et obligations et ne pouvaient donc pas avoir la vie qu’ils voulaient. C’était avant qu’il retrouve ses souvenirs et parte pour le repos éternel. Maintenant ils devaient sûrement vivre la vie qu’ils voulaient et donc être heureux. Il pensa lui aussi à se qu’il voulait et son premier souhait était de revoir ses amis. Il se demandait ce que Yugi, Joey, tristan et Anzu faisaient en ce moment. Il se rappelait d’eux distinctement. Yugi et sa gentillesse, Joey et sa bonne humeur malgré les circonstances, et sa bravoure, Tristan et son amitié mais aussi cette façon qu’il avait de faire enragé Joey et leurs disputes qui leur été propre, et surtout Anzu et sa force en l’amitié et en la vie. En pensant à elle, il se mit à sourire. Elle avait assez de force et de courage qui pouvait rivaliser avec le sien, et elle avait toujours cru en lui même quand il doutait. Il se demandait si elle continuait à danser pour poursuivre son rêve.
« Oui ! Tu as raison Ishizu ! Je vais pouvoir vivre ma vie comme je l’entends ! »Dit-il avec sa voix grave. « Mais comment faire ? Il y a sûrement beaucoup de chose à faire ? » Finit-il par dire en réfléchissant à tout ce que cela engendrerait comme travail.
En effet, cela prendra du temps et de l’énergie ainsi qu’un peu d’imagination pour faire renaître quelqu’un qui est censé être mort depuis des milliers d’années, administrativement bien sûr, surtout que le règne des pharaons avait disparu depuis longtemps. Ils y réfléchirent tout les deux pendant un moment, quand tout un coup, Ishizu sursauta, car elle venait d’avoir une idée.
« Ecoute ! Je travaille actuellement au département de recherche de l’histoire ancienne de notre pays ! Mon travail consiste à chercher tout ce qui a attrait à celle-ci et à le consigner au ministère. Je n’ai qu’à dire que j’ai voulu savoir s’il existait encore des descendants des pharaons dans notre pays. Qu’en faisant des recherches généalogiques et autres pendant des années j’ai enfin trouvé ta trace. » Dit-elle ravie de son idée.
Atem réfléchit à cela, car c’était une piste intéressante mais il fallait aussi trouver une histoire sur ces 17 ans passés.
« Ne t’inquiète pas ! Pour cela je peux m’arranger ! Après tout je l’ai bien fait pour moi, Marek et Odion. Il n’y a pas de souci à se faire. Mais c’est plutôt après que cela risque de poser problème, car tu seras devenu quelqu’un d’important et il va falloir que tu apprennes à vivre à notre époque. Et puis, les papiers ne se feront pas aussi vite que tu l’espères, étant donné que le ministère va vouloir te connaître et te rencontrer. Il va te falloir être patient, je suis désolé ! » Dit elle en regardant Atem d’un regard navré.
Mais pour lui, la patience était une de ses vertus. Du moment qu’il pouvait rejoindre ses amis et vivre son destin, car il sentait que celui-ci se jouait là bas.
« Ne t’en fais pas, Ishizu ! Je serais patient ! Après tout, tu es là. Et puis je dois apprendre à vivre aux 20ème siècles, même si quelques souvenirs de ce que j’ai vécut, en tant qu’esprit à cette époque, me reviennent. Alors cela prendra le temps qu’il faudra mais je reviendrai au Japon. » Conclut- il avec ce sourire éblouissant, plein de confiance et de détermination comme il en avait le secret.
« Oh ! Mais je ne me fais pas de souci pour toi, tu as toute ma confiance et je suis sûr que tu y arriveras ! » Lui répondit Ishizu en lui rendant son sourire. Puis elle se leva tout d'un coup et dit :
« Attend moi ! Je reviens tout de suite »
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:10

Elle se dirigea vers sa chambre et y entra. Atem la regarda s’en aller en se demandant ce qu’elle allait y faire. Il entendit un bruit, comme quelqu’un qui cherche quelque chose. Quelques minutes plus tard, il la vit revenir avec son portable en main, ainsi que son gros agenda tout noir avec une inscription écrite dessus. On pouvait y lire « Sourie à la vie et la vie te souriras ». Il sourit en voyant ça.
En la voyant si concentrée, il se dit qu’elle avait des choses importantes à faire et décida de la laisser tranquille. Il s’apprêtait à se lever pour aller dans sa chambre, quand il sentit une main douce et ferme se refermait autour de son poignet.
« Tu peux rester ! Ca te concerne après tout ! Tu ne me déranges pas ! » Lui dit-elle simplement en le faisant se rasseoir.
En effet Ishizu était partie chercher ce qu’il faut pour appeler son frère et le prévenir. Il était dix heures, elle savait que son frère serait en pause, dans le lycée où il se trouvait. En effet, depuis que sa famille vivait au grand jour, Marek avait exprimé le souhait d'aller au lycée comme tout le monde et de vivre une existence normale. Elle composa donc le numéro de celui-ci et attendit qu’il décroche.
Elle entendit la sonnerie pendant qu’elle attendait que quelqu’un décroche, puis elle entendit le déclic du téléphone, qui indiquait que la personne désirée avait effectivement décrochée. Elle entendit, enfin une voix qui lui parlait.
Ishizu se présenta et engagea la conversation en demandant, tout d’abord s’il allait bien et inversement. A ce moment là elle regarda Atem et commença à lui dire la vraie raison de son appel. Elle lui raconta l’étrange évènement qui avait eut lieu à la vallée des rois.
Pendant qu’elle lui racontait les faits, Atem se demanda comment allait réagir Marek. La réponse ne se fit pas attendre. Lorsqu’elle eut finie de lui parler, un long silence se fit entendre, puis tout un coup un rire fut perçu au bout de la ligne. Après que Marek se soit calmé, Ishizu lui reparla. Atem ne pu s’empêcher de sourire face à la réaction de Marek, qui était tout à fait normal.
Tout à coup, il vit surgir devant lui un téléphone. Il leva les yeux et vit que Ishizu lui tendait le téléphone pour que celui-ci parle à son frère, qui vraisemblablement ne la croyait toujours pas.
« Essaye toi ! Peut être qu’il te croira ? » Lui dit-elle simplement.
Médusé, il regarda le téléphone, puis elle et après quelques secondes d’hésitation, il le prit et se présenta à Marek, en disant que tout ceci était vrai.
A l’autre bout du fil, Atem n’entendit rien pendant un moment. Il entendit ensuite un bombardement de question que Marek lui posait. Atem essayait de placer un mot, mais n’en eut pas le temps, car Marek ne lui laissait pas le temps de répondre. Il leva les yeux au ciel et soupira, et regarda Ishizu. Celle-ci, comprit ce qu’il se passait. Elle reprit donc le téléphone et calma gentiment mais fermement son frère. Elle lui dit que dans un jour ou deux, ils seraient de retour au Caire et qu’il pourra poser toutes les questions qu’il voudra. Elle lui demanda, ensuite, d’appeler Odion pour le prévenir. Elle demanda à Marek de prendre rendez vous avec Mr Poulos, qui travaillait au ministère de la culture et supervisait les travaux effectués par le même département qu’Ishizu. Pour finir elle lui demanda de ne rien dire de tout cela pour le moment, et lui demanda s’il avait bien tout noté. Elle lui dit au revoir et raccrocha.
Elle souffla, sous le regard compréhensif d’Atem, car Marek pouvait parfois être un peu excessif dans ses réactions. Ils se regardèrent et se mirent à rire chaleureusement tout les deux.
« Eh bien ! J’ai cru que je n’arriverais jamais à raccrocher avec lui ! » Commença Ishizu en finissant de rire. « Je suis désolée ! Je ne pensais pas qu’il réagirait comme ça ! »
« Ah ! Ne t’en fais pas ! Et puis c’est assez compréhensif tu ne trouves pas ! Il me rappelle un peu Joey dans ses réactions ! » Dit Atem en riant de toute ses forces.
C’était la première fois qu’elle le voyait rire joyeusement et sans retenue. Elle savait que ça n’avait pas du lui arriver depuis très longtemps, voir peut être même jamais dans sa vie en tant que Pharaon. Et le voir rire ainsi plus détendu, la fit sourire. Elle souhaita qu’il ait d’autres occasions de pouvoir rire ainsi et être heureux tout simplement.
Après avoir repris leurs souffles, Ishizu reprit son téléphone, fit un autre numéro et parla quelques minutes. Elle raccrocha et composa un autre numéro. Cette fois si, elle appela la gare pour réserver deux billets pour le Caire pour partir le lendemain, le trois septembre pour onze heures.
Elle raccrocha après avoir eut confirmation de la réservation et posa son téléphone sur la table du salon. Elle ferma les yeux quelques instants et les rouvrit en regardant le jeune homme, assis en face d’elle la regardant.
« Eh bien ! Voilà une bonne chose de fait ! Je sens que demain ne va pas être de tout repos avec mon frère. Attend toi à ce qu’il pause beaucoup de questions ? » Lui dit-elle en soupirant.
« Oui je m’en doute bien ! Mais je serais y faire face ! Et puis je suis sûr que tu seras le calmer, comme tu l’as fait tout à l’heure ! » Lui répondit-il en souriant.
« Oh ça s’est pas sûr ! Mon frère peut être agaçant parfois ! » En soupirant une nouvelle fois. « Mais bon, il y aura Odion pour nous aider au cas où ! Il a toujours su le calmer là où parfois je n’y arrivais pas ! » Finit-elle par dire.
« C’est normal ! Il le considère comme son frère ! Et c’est peut être plus facile de parler à un frère qu’à une sœur ! Enfin je pense ! » Lui répondit Atem d’une voix plus profonde que d’habitude.
Ishizu ne répondit pas, mais elle lui rendit son sourire. Elle savait qu’il avait raison. Marek et Odion était comme deux frères depuis toujours, bien qu’aucun lien de parenté n’existait entre eux et Odion. En tout cas pour Marek, il en avait toujours été ainsi. Pour elle s’était un peu différent, surtout depuis qu’ils étaient sortis de leur vie cachée et vivaient au grand jour. Elle le respectait et l’aimait beaucoup, mais elle avait l’impression que c’était plus fort que le lien qu’Odion avait avec Marek, Même si elle ne savait pas trop quel était ce sentiment.
Puis, elle secoua la tête pour chasser ses pensées et revenir au présent. Atem l’avait regardé plonger dans ses pensées et l’avait laissé faire sans intervenir, car il avait compris que ses pensées était personnelles et ne voulait en aucun cas interférer. Il attendit donc la suite du déroulement des évènements tranquillement.
« Alors oui ! Pour en revenir à nous, j’ai demandé à Marek de prendre rendez avec Mr Poulos, en mon nom. Il travaille au ministère de la culture, il supervise également les travaux et recherches effectués au département de l’histoire ancienne. C’est lui qui m’y a nommé car il connaît notre histoire et c’est que je peux les aider. » Dit-elle un petit sourire au coin des lèvres.
« Mais tu es sûr que l’on peut lui faire confiance ? Je ne doute pas de toi, mais là c’est encore plus incroyable que l’histoire de ta famille ! » Demanda t’il, de sa voix grave.
« Ne t’en fais pas ! C’est un homme en qui j’ai toute confiance et en plus il est charmant ! Je suis sûr qu’il pourra nous aider et il sera sûrement impatient de te rencontrer ! » Le rassura t’elle.
Atem pouvait voir le sourire franc et sincère qui se trouvait sur ses lèvres et qui lui arrivait jusqu’au oreille. Ses yeux pétillèrent rien qu’en mentionnant cet homme. Elle devait lui faire vraiment confiance pour que la réservée et tranquille Ishizu s’anime ainsi. Rassuré, il s’enfonça un peu plus dans le fauteuil et acquieça à ce qu’elle venait de dire. Il pensait également que tout cela n’allait pas être simple et se demandait s’il allait arriver au bout de tout cela.
Ishizu le regarda plonger dans ses pensées et compris qu’il se posait des questions, ce qui était légitime vue la situation. Elle le rassura en posant sa main sur son épaule et lui dit que son frère, Odion et elle-même seraient là pour l’aider. Il la regarda également et la remercia d’un sourire.
« Après avoir appelé Marek, J’ai contacté mon assitante pour la prévenir que je rentrait au Caire plus tôt que prévue et qu’elle prenne donc en charge le reste des travaux. Je l’ai prévenue que s’il y avait le moindre problème qu’elle m’appelle, mais je pense qu’elle sera capable se s’en sortir, je lui fais toute confiance ! » Commença Ishizu.
Atem acquiéça une nouvelle fois sans rien dire et attendit la suite.
« Enfin, comme tu as pu entendre, j’ai réservé deux billets de train pour le Caire demain à onze heures ! J’espère que tout ça te va, Atem ? » Finit-elle par dire.
« Hum ! Oui ne t’en fais pas ! Et je suis désolé de te créer tous ces problèmes ! Je te suis reconnaissant de m’aider, vraiment, merci !! » S’exprima Atem en se redressant de son fauteuil et en la regardant chaleureusement.
« Eh ! Mais ce n’est pas un problème loin de là ! Je suis ravie de t’apporter mon aide, vraiment !! Alors ne t’en fais pas !! » La rassura t’il en lui prenant les mains et lui souriant chaleureusement également.
Ils se regardèrent et se sourirent mutuellement. Puis, elle se leva de nouveau et proposa à Atem de sortir pour visiter la ville et surtout trouver des vêtements un peu plus, disons moderne. Il se regarda et acquieça, puis sortit tous les deux.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:11

Au Caire, au lycée à dix heures passés, et après le coup de fil que Marek avait reçu, celui-ci resta abasourdi par ce qu’il venait d’apprendre. Il resta ainsi quelques minutes sans bouger.
Tout à coup, il sentit une main se poser sur son épaule. Surpris, il se retourna et se trouva nez à nez avec personne d’autre que Bakura. En effet, celui-ci était resté en Egypte, après le départ de ses amis, car son père, qui était archéologue et responsable d’un des musées du Caire, s’y trouvait. Il avait donc décidé de rester auprès de son père et s’était inscrit au même lycée que Marek, et était devenu amis.
Le voyant toujours pas revenir, il était allé le cherché et l’avait trouvé là, debout sans bouger après qu’il eut répondit au téléphone. Bakura ne savait pas qui était à l’autre bout du téléphone, mais ce qu’il avait appris l’avait laissé abasourdi.
«Eh bien ! Marek t’en fais une tête ! Ca va au moins ? T’as pas d’ennuie au moins ? » Demanda t’il un peu inquiet.
« Oh ! C’est toi Bakura ! Hein… Oui ça va t’en fais pas ! C’était ma sœur qui m’a appelé et demandé de lui rendre un service qui est …. Assez surprenant je dois dire ! Mais bon ça va, ça va ! Eh eh ! » Lui répondit Marek en lui tapotant l’épaule.
Bakura le regarda surpris et s’interrogea. Puis la sonnerie de la fin de la pause se fit entendre.
« Ah ! La pause est finie on dirai ! On y retourne ? » Proposa Marek qui commença à s’éloigner, pour détourner l’attention de la conversation qu’il était en train d’avoir, car il sentait que Bakura allait lui poser d’autres questions.
Bakura soupira et décida de le suivre.
Tout le reste de la matinée, Marek repensa à ce qu’il avait appris et fut excité. Il avait hâte de le revoir. En même temps, il se sentait gêné vis-à-vis de Bakura car il ne pouvait rien lui dire. Il se demandait si celui-ci se doutait de quelque chose et il ne savait pas ce qu’il lui dirait s’il lui posait des questions.
En effet, Bakura se demandait ce que lui cachait son ami. Mais il n’était pas du genre à persécuter ses amis pour que ceux-ci parlent. Il préférait attendre qu’ils viennent le voir d’eux même pour lui parler. Et Marek ne faisait pas exception. Bakura décida d’attendre que celui-ci vienne de lui-même et lui parle si besoin est.
A midi la sonnerie se fit de nouveau entendre pour indiquer la fin des cours de la matinée, à la grande joie des élèves. Marek se leva rapidement et se dirigea vers la porte. Bakura se leva également et rattrapa son ami à la porte.
« Tu as l’air pressé ! Tu ne viens pas manger ? » Le questionna Bakura.
Marek ne le regarda pas et répondit à brûle pourpoint.
« Ah ! Non pas tout de suite ! J’ai un coup de fil à passer. Je mangerais plus tard » Commença t’il à dire « Je te rejoindrai à la cafétéria d’ici dix minutes, ne t’en fais pas ! »
Puis s’en attendre, il fila à toute allure vers un endroit un peu plus discret.
Bakura le regarda filer en se demandant ce qu’il se passait. Puis ne cherchant pas à comprendre, il haussa les épaules et se dirigea vers la cafétéria sans se presser, tout en allant chercher ses affaires avant.
Marek continua son chemin, jusqu’à ce qu’il trouve un coin tranquille. Il sorti son portable et composa un numéro. Il attendit patiemment que quelqu’un décroche. Il entendit, enfin, le déclic à l’autre bout du fil.
« Bureau de Mr Poulos du ministère de la culture, bonjour ! » Dit une voix féminine et accueillante.
« Oui bonjour ! Marek Ishtar à l’appareil. J’appelle au nom de Mlle Ishtar et j’aimerais savoir s’il était possible de parler à Mr Poulos, s’il vous plait ? » Répondit Marek aimablement.
« Oui, un instant, je vous prie. Je vais voir s’il peut vous prendre ! Mais c’est à quel sujet ? » Demanda la secrétaire.
« C’est à propos d’un sujet un peu particulier et ma sœur m’a demandé de n’en parler qu’à Mr Poulos ! Je suis désolé de ne pouvoir vous en dire plus !». Répondit Marek un peu gêné.
« Oui je comprends ! Ne quittez pas s’il vous plait ! »Lui répondit elle.
Une douce mélodie se fit entendre à l’autre bout de l’appareil, pendant que Marek patientait. Quelques secondes après, un autre déclic se fit entendre et une voix grave et enjoué raisonna à l’intérieur du combiné.
« Ah ! Marek, bonjour ! Comment allez vous, mon garçon ? » Demanda Mr Poulos ravi.
« Bonjour Mr Poulos ! Je vais bien, merci ! Excusez moi de vous déranger à cette heure ci. Mais je vous appelle de la part de ma sœur, qui aimerait vous voir le plus vite possible. Bien entendue quand vous pourrez, bien sûr ! » Demanda sérieusement Marek.
« Ah Ishizu voudrait me voir ! Quelle bonne idée ! Son voyage se passe bien ? Demanda gaiement Mr Poulos.
« Elle va bien ! Elle se trouve à Louqsor, aujourd’hui. Et, en fait elle voudrait vous rencontrer, car il s’est passé quelque chose et elle aurait besoin de votre aide » Lui répondit Marek.
« Quelque chose ? J’espère que ce n’est pas grave au moins ? » Demanda Mr Poulos, un peu inquiet.
« Non, Non ! Ne vous inquiétez pas, mais elle préfère vous voir pour vous en parler tranquillement. Elle revient demain, par le train de onze heures. Elle devrait donc être là vers seize heures trente, normalement ! »
« Bon, très bien écoutez ! Si elle n’est pas trop fatiguée je veux bien la recevoir vers dix huit heures ! Ca lui laissera le temps de se reposer. Est-ce que cela ira ? »
« Je pense, oui. Je vais la prévenir. Je vous remercie vraiment Mr Poulos ! » Remercia Marek avec gratitude.
« Je vous en prie, mon garçon ! Ce n’est pas grand-chose, comparer au dévouement et sacrifice que votre famille à fait preuve tout au long de ces années pour conserver les reliques de l’histoire de notre pays » Le rassura Mr Poulos.
Marek se mit à sourire, touché par ce que venait de dire Mr Poulos. En effet, depuis que sa sœur, Odion et lui-même vivaient au grand jour, ils avaient toujours pu compter sur son soutien.
Mr Poulos était un homme d’une quarantaine d’années, patibulaire à la mine jovial, qui aimait la vie et ses semblables. Il était attaché à son pays et surtout à son histoire et sa culture, qui était riche et diversifié. Il en avait été bercé depuis sa plus tendre enfance par ses parents, aujourd’hui décédées, et qui avaient été de très grands archéologues vouant un amour inconditionnel à l’histoire de leur pays, et particulièrement à la dynastie des pharaons. Ils lui avaient racontés toutes les légendes et histoires inimaginables qui avaient pu exister sur cette époque. Bien plus tard, il avait suivit à la faculté des cours d’histoire pour continuer à apprendre. Il avait même, pendant un temps suivit les traces de ses parents. Mais très vite, il s’était rendu compte que la vie d’aventure n’était pas pour lui. Il avait donc décidé de rester derrière un bureau et de continuer les recherches dans les bibliothèques et de superviser les travaux. C’est ainsi, qu’au fil des années et au fil de travaux acharnés, il avait été promu et été arrivé au ministère de la culture.
Il était donc le premier à être au courant de tout ce qui était entreprit dans son pays, qu’il s’agisse de fouille ou d’autres choses. Il pouvait donner son avis et aider tout ceux qui avaient besoin d’aide. C’est ainsi, qu’un jour il apprit l’existence de plusieurs familles, qui au fil des siècles vivaient dans l’ombre pour garder cacher, les trésors qui appartenaient au pharaons, et ceux jusqu’à que leur mission prenne fin. Il avait de la reconnaissance et de la sympathie pour ces personnes, qui vivaient recluses dans des souterrains pour protéger tous ces objets.
Et lorsque, les derniers survivants de la famille Ishtar, appelés les gardiens du tombeau, étaient sortis du grand jour, après que leur mission soit remplie, c’est naturellement qu’il s’était proposé de les aider. Il les avaient rencontrés et s’était pris d’affection pour eux. Il leur avaient fournit tout les papiers nécessaires pour leur vie à l’extérieur et les avaient aidés à s’installer. Puis, il avait pris sous son aile Ishizu et l’avait nommée directrice du département de l’histoire ancienne, au vue des connaissances qu’elle possédait, plus que n’importe qui. Il était devenu leur ami et confident.
« Nous disons donc dix huit heures mardi trois septembre, n’est ce pas ? Continua Mr Poulos, qui interrompit les pensées de Marek.
« Hum…Oui, très bien ! Je vous remercie infiniment Mr Poulos ! Et excusez moi encore de vous avoir déranger ! » Dit Marek.
« Mais je vous en prie, mon garçon et à bientôt ! » Répondit–il.
« Oui à bientôt Mr Poulos ! » Répondit Marek.
Marek raccrocha et rangea son téléphone dans sa poche. Il souffla et resta là quelques instants à méditer. Quel étrange tour du destin ! Il y a un mois, le pharaon disparaissait et maintenant il était de retour. Il aura besoin de toute l’aide possible, et Marek était près à l’aider. Puis, revenant à la réalité, il se dirigea vers la cafétéria pour rejoindre Bakura.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:11

Le reste de l’après midi, se déroula tranquillement. A dix sept heures, lorsque les cours prirent fin, les deux amis sortirent de la classe et s’en allèrent tout les deux.
Lors du repas Marek avait expliqué à Bakura, qu’il s’était absenté pour appeler Mr Poulos, l’ami et le patron de sa sœur qu’elle voulait voir et qui travaillait au ministère. Bakura avait écouté son ami et le remercia de lui faire confiance et de lui dire ce qu’il avait fait. Il lui dit également que s’il avait besoin d’aide, il pouvait compter sur lui.
Marek le remercia, mais se sentit gêné de ne pas lui dire toute la vérité, comme sa sœur lui avait dit plus tôt. IL se promit d’en parler à sa sœur ce soir.
En sortant du lycée, ils firent un bout de chemin ensemble, puis ils se quittèrent au bout d’un carrefour et rentrèrent chacun de leur côté.
Marek arriva chez lui et monta directement dans sa chambre pour poser ses affaires, en vrac sur son bureau comme à son habitude. Il s’allongea sur son lit et réfléchit à tout ce qu’il s’était passé aujourd’hui. Il avait toujours un peu de mal à réaliser l’extraordinaire miracle qui avait eut lieu ce matin. Il se demanda comment les autre allaient prendre la nouvelle et souhaita être là pour voir leurs réactions. Il se demanda également pourquoi sa sœur lui avait demandé de ne le dire à personne, à part Odion.
Il resta quelques minutes étendu sur son lit les bras derrière la tête et une jambe posée sur son autre jambe à méditer. Brusquement, il se releva et attrapa son téléphone et composa le numéro de sa soeur. Il attendit qu’elle décroche et lorsqu’il entendit le déclic, il lui dit :
« Ishizu ? C’est moi ! Ca y est j’ai pris rendez vous avec Mr Poulos, comme tu me l’avais demandé. Il pourra te recevoir à dix huit heures demain ? Ca ira ? »
« Ah très bien ! Je te remercie petit frère ! » Répondit Ishizu souriant.
« Hum… Grande sœur ! Je me demandais… pourquoi tu ne veux pas que je le dise aux autres ? » Commença Marek, ne sachant comment lui demander « Tu sais… j’était gêné devant Bakura tout à l’heure ! Je ne comprend pas pourquoi ? » Fini t’ il par lui dire.
« Eh Bien ! Je comprend ce que tu ressent. Mais écoute pour l’instant c’est assez compliqué comme ça et il faut que l’on concentre notre force sur le plus urgent : Faire renaître Atem, surtout administrativement. Et crois moi ça va nous prendre du temps. De plus, il faut lui laisser le temps de se remettre de ça, même s’il dit que ça va pour lui, il faut qu’il récupère. Mais ne t’en fais pas tu pourras lui dire d’ici quelques jours ! Tu comprends j’espère ? » Commença à dire Ishizu presque maternellement.
« Et puis si Bakura l’apprenais maintenant, il voudrait le voir tout de suite, ce qui bien sûr est très compréhensif » Finit-elle par dire.
« Ok, grande sœur, je comprends ! Mais… J’entends du bruit, vous êtes sortis ? » Demanda Marek surpris
« Ah ! Oui ! J’ai emmené Atem en ville, pour qu’il puisse s’habiller, disons, de façon un peu plus moderne, si tu vois ce que je veux dire » Répondit Ishizu en riant.
« Oh oui je comprends ! Et mais ça pas du être triste pour tous les deux ! » Dit Marek en riant en essayant d’imaginer sa sœur avec le pharaon habillé en… Pharaon.
« Ha ! Ha ! Ha ! Très drôle ! Mais ne t’en fais pas pour nous. » Dit-elle en riant de plus belle. Puis redevenant sérieuse « Et puis j’en ai profité pour lui montrer la ville, et lui permettre de s'aérer. Mais… tu veux peut être lui parler ? » Lui proposa t’elle.
« Oui ! Quelle bonne idée ! Passe le moi ! »
Il attendit quelques secondes et il entendit, au loin, sa sœur qui lui demandait s’il voulait bien lui parler. Il entendit quelqu’un prendre le téléphone et une voix grave et profonde se mit à lui parler.
« Salut, Marek ! Ca va ? » Lui demanda Atem.
« Salut ! Je suis content de t’entendre à nouveau! Moi ça va et toi ? Ce n’est pas trop dur ! » Retorqua Marek joyeusement.
« AH ! Ca ! Oui… et Non. Heureusement que ta sœur est là ! Et puis j’ai hâte d’être à demain et de vous revoir ! » Lui répondit Atem.
« Moi aussi ! D’ailleurs, Bakura est là lui aussi. Il est resté ici après ton départ pour être auprès de son père ! Mais je ne lui ai encore rien dit, mais quand il le saura il voudra sûrement te voir ! » Lui répondit Marek.
« Oui moi aussi j’ai envie de le revoir ! Ecoute…Je vais te laisser car ta sœur veut te parler ! On reparlera te tout cela demain et de vive voix ! Passe une bonne soirée Marek ! »
« Ok ! Pas de problème ! Passe une bonne soirée et à demain ! » Lança Marek gaiement.
Puis le silence se fit entendre de nouveau.
« Petit frère, je compte sur toi pour mettre au courant Odion. Tu pourras lui dire de venir nous chercher demain. Ok ! » Commença Ishizu « Bon je vais te laisser moi aussi, nous allons rentrer et nous reposer pour être en forme demain ! Passe une bonne soirée Marek ! » Finit par dire Ishizu tendrement.
« Oui toi aussi grande sœur et reposez vous bien tous les deux ! Bonne nuit et à demain » Lui répondit-il sur le même ton.
Un clic se fit entendre à l’autre bout du téléphone et Marek raccrocha. Il reposa son portable sur sa table de chevet et se rallongea sur son lit dans la même position que précédemment. Il se mit à siffloter, heureux. Il tendit un bras et alluma sa chaîne Hi Fi pour écouter de la musique. Ce soir, il n’avait pas envie de travailler. Heureusement, il avait pris de l’avance sur ses devoirs, il pouvait donc se le permettre. Il en profita car il savait que sa sœur ne serait pas là pour lui dire de se mettre au travail.
A dix huit heures, Odion revint des archives du même département où travaillait Ishizu. En rentrant, un bruit sonore se fit entendre et qui provenait de la chambre de Marek. Il soupira, posa ses affaires et se rendit à l’étage où se trouvait la chambre de Marek.
Il frappa à la porte et entra. Il trouva Marek allongé sur son lit les bras derrière la tête et une jambe reposé sur le genou de l’autre jambe et qui suivait le rythme de la musique.
« Eh bien ! C’est comme ça que tu travail ? Demanda Odion mi sévère et mi amusé.
Marek surprit, s’arrêta de bouger et le regarda avec des yeux grands ouverts. Il éteigna sa chaîne et se leva doucement.
Car il savait qu’Odion ne le réprimanderait pas. Il été rare que Marek ne fasse pas son travail et de temps en temps il avait le droit de se détendre.
« Ah ! Vieux frère ! T’es rentré ! EH ! Eh ! » Dit-il en souriant et en mettant une main derrière la tête « Oui !... Je sais je devrais travailler, mais j’ai suffisamment d’avance pour m’amuser un peu. Et puis j’ai pas envie de travailler aujourd’hui car j’ai appris une nouvelle surprenante » Finit-il par dire avec un sourire malicieux.
Surpris, Odion leva un sourcil d’un air interrogateur et en même temps curieux de ce que Marek avait appris.
« Ah bon ! Et je peux savoir ce que sait ? » Demanda t’il les bras croisés et appuyé sur le chambranle de la porte.
« Ah Ah ! Ca t’intéresse hein ! Eh bien rentre ! Et tu ferais mieux de t’asseoir, car tu vas avoir un choc ! » Lui dit Marek en souriant toujours.
Odion, surpris, le regarda droit dans les yeux et vit qu’il était sérieux malgré le sourire présent sur son visage. Il s’approcha doucement de lui et après quelques hésitation, il s’installa sur la chaise du bureau et les croisa les bras dans l’attente de ce qui allait suivre.
« Voilà, Ce midi Ishizu m’a appelé et m’a annoncé une nouvelle des plus extraordinaire ! » Il s’arrêta quelques instants pour faire durer le suspens. Il en profita pour regarder son compagnon et voir comment celui-ci réagissait.
Odion n’avait pas bougé d’un pouce et son visage n’exprimait rien d’autre à part une curiosité à peine dissimulée.
« Eh bien ! Tu me croiras si tu veux, mais voilà ce qu’elle m’a dit ! » Continua Marek.
Il lui raconta tout ce que sa sœur lui avais appris plus tôt dans la journée, sans omettre de détails : Le retour du pharaon, sa rencontre avec un policier à Louqsor, l’appel que celui-ci avait passé à Ishizu, sa venue et les retrouvailles…
Pendant le récit, l’expression d’Odion passa de l’étonnement à l’émerveillement. Lorsque Marek eut fini son récit, il était aussi abasourdi et content que Marek le fut plus tôt dans la journée. Il n’en revenait pas. Il décroisa ses bras et se leva. Il alla à la fenêtre et y resta un moment pour méditer sur ce qu’il avait appris.
Marek le regarda et comprit ce qu’il ressentait, car lui-même avait ressenti la même chose. Odion resta quelques instants sans bouger. Tout à coup il se retourna et regarda Marek droit dans les yeux.
« Si je comprends bien, le pharaon est vraiment revenu ? C’est incroyable et merveilleux en même temps ! » Dit-il simplement.
« N’est ce pas ! Vivement demain qu’on le voit ! » Lança Marek gaiement.
Odion acquieça et tout les deux se mirent à rire. Après s’être calmés, Odion proposa de descendre et de préparer le repas. Marek acquieça et ils descendirent.
Pendant le repas, ils discutèrent longuement de la journée de demain. Marek lui annonça que sa sœur l’attendrait à la gare demain à seize heures trente et qu’ensuite elle avait rendez vous au bureau de Mr Poulos à dix huit heures.
« je pourrais venir avec toi, car je finis à quinze heures ! » Finit par dire Marek.
Après le repas, ils débarrassèrent et firent la vaisselle toujours dans la même gaîté, surtout Marek. Il n’arrêtait pas de parler et de dire vivement demain. Odion voyait bien que Marek était content.
Ensuite, Marek s’installa dans le salon et regarda la télé, pendant qu’Odion s’installa dans un coin et se mit à lire. A vingt trois heures, ils décidèrent d’aller ce coucher pour être en forme, car la journée de demain et les jours suivants risquaient d’être éprouvante. Ils se séparèrent donc après s’être souhaité une bonne nuit.
Dans sa chambre, Marek, allongé dans son lit eut du mal à trouver le sommeil. Il avait hâte d’être à demain et de le revoir. Il ne trouva le sommeil que vers une heure du matin et s’endormit d’un sommeil léger.
Il n’était pas le seul à avoir du mal à s’endormir, car à quelques centaines de kilomètres de là, quelqu’un aussi ne dormait pas.
Atem repensait à la journée qu’il avait vécut. Après être rentré de son après midi avec Ishizu, ils avaient dîné et reparlé de ce qui se passerait le lendemain. Ils convinrent de se retrouver dans le salon à huit heures pour le petit déjeuner, puis ils prépareraient leurs affaires et partiraient en direction de la gare. Odion les attendraient à la gare et les emmèneraient chez eux. Puis elle irait à son rendez vous avec Mr Poulos et ils aviseraient.
Il avait hâte de revoir ses amis, même si ce n’était pas pour tout de suite, mais il attendra le temps qu’il faudra pour les revoir. Il s’endormit sur cette pensée, le sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:13

4

Après une bonne nuit de sommeil, Atem se réveilla frais et dispo. Assis dans son lit, il se remémora tout ce qu’y avait été dit la veille. Il resta ainsi quelques minutes sans bouger.
A travers les rideaux de sa chambre, il pouvait entendre la vie reprendre ses droits. En effet, comme la veille, la ville endormie se réveillait.
Atem écouta ces bruits qui lui devenaient familier. Il se leva, se dirigea vers la fenêtre, tira les rideaux et ouvrit celle-ci. Un souffle léger s’engouffra dans la pièce et fit virevolter les rideaux. Ses cheveux balayèrent son visage. Il se laissa imprégner par cette brise tiède qui lui caressait la peau. Il ferma les yeux pour en savourer la caresse. Puis il se retourna, après avoir regarder la ville et commença à se préparer.
De l’autre côté du couloir, Ishizu venait de se réveiller, également, et se préparait. Elle aussi, repensait à ces dernières vingt quatre heures, riche en émotion et en surprises. Elle sourit en pensant à la réaction de son frère. Elle se demandait qu’elle avait été la réaction d’Odion lorsqu’il lui avait dit la vérité. Bien qu’Odion était quelqu’un de plus mature et de plus calme, il avait dû être étonné par cette nouvelle. En repensant à lui, un léger sourire naquit sur ses lèvres. Elle était pressée tout d’un coup de rentrer chez elle et de voir leur réaction.
Elle boucla son sac sur cette pensée et sortie de sa chambre bagage en main. Elle fixa la porte de la chambre d’Atem en se demandant si celui-ci était réveillé. A peine s’était elle posée la question, qu’elle vit la porte s’ouvrir sur lui.
Surpris tous les deux, ils se dévisagèrent pendant quelques secondes, puis il se sourirent mutuellement.
« Bonjour ! Quelle coïncidence ? Je me demandais justement si tu étais levé ! » Commença Ishizu en souriant toujours « Comme tu peux le voir, j’ai fais mes bagages pour notre départ » Finit-elle par dire plus sérieusement.
Il acquieça en silence en la fixant de ses yeux intense et profond, et il s’approcha d’elle.
« Oh Fait! as-tu bien dormi, Atem ? » Demanda t’elle en le voyant approcher.
« Bonjour Ishizu ! Oui …. J’ai bien dormi, ne t’en fais pas ! Je commence à m’habituer peu à peu à l’idée que je suis en vie, mais c’est une drôle d’impression ! » Dit-il de sa voix profonde et chaude, en baissant les yeux.
Tout aller si vite. Dire qu’il y a un mois encore, il n’était qu’un esprit partageant le corps de son ami Yugi. Il combattait pour sauver son pays et le monde d’un chaos total et avait enfin retrouvé son nom. Maintenant, il était là, bien vivant dans une autre époque totalement à l’opposé de sa vie d’avant, sans titre royal. Ici il n’était qu’un homme et il commençait à apprécier cela. Il s’était jamais considéré comme quelqu’un de sang royal, pour lui, il n’existait pas de différence entre les Hommes, qu’il soit de sang royal ou non. Bien sûr il devait s’habituer à cette nouvelle vie et à ses nouvelles émotions qu’il ressentait. Et il avait du mal à les exprimer.
Ishizu le regarda attentivement, elle semblait suivre le cours de ses pensées et acquieça. Si elle vivait la même situation, comment aurait elle réagi.
Ils décidèrent de descendre pour prendre un petit déjeuner avant de se rendre à la gare.
A dix heures, ils arrivèrent à la gare et se dirigèrent vers l’accueil pour prendre leur billet. Ishizu avait réservé deux places en première classe pour être tranquille. Ils attendirent, assis, l’heure de leurs trains.
Atem regardait au loin un groupe d’amis qui discutaient joyeusement. Cela lui rappela ses propres amis qui se trouvaient au Japon. Dire que sans ces aventures, il n’aurait jamais vraiment connu le vrai sens de l’amitié.
Bien sûr, il avait eu des personnes qui avaient tenu à lui, mais c’était plus pour son statut et sa puissance. C’était plus une vénération qu’une véritable amitié. Et le peu de personne qu’il appréciait véritablement, il ne leur avait jamais dit ni montré. C’était un sentiment qu’il ne connaissait pas, certes on lui avait appris à respecter et aimer son prochain et son peuple, mais aussi à être digne en toutes circonstances et donc ne jamais montrer ses sentiments et encore moins ses émotions, signe de faiblesse. Il avait donc très peu montré ses sentiments, même s’il avait apprécié certains des gens qui l’aimait. Ce n’est que lorsqu’il s’été retrouvé en tant qu’esprit sans se souvenir de ses origines et en faisant la connaissance de Yugi et de ses amis, qu’il apprit à s’ouvrir un peu plus.
Il esquissa un sourire en se souvenant de sa première rencontre avec Yugi et du chemin parcouru. Il avait hâte de les revoirs, il se demandait comment ils allaient réagir. La séparation fut si éprouvante pour tous.
Perdu dans ses pensées, il ne vit pas que l’heure du départ arriva. Ce ne fut que lorsqu’ Ishizu lui donna un petit coup de coude, qu’il le réalisa.
Ils se levèrent et se dirigèrent vers leur quai, pour monter dans le train. Ils s’installèrent à leur place après avoir oblitéré leur billet et mis leur bagage dans leur compartiment.
Ils entendirent le sifflet du contrôleur et sentirent le train se mettre en marche lentement, puis de plus en plus vite.
‘Ca y est ! Le voyage vers nos retrouvailles commencent’ Pensa Atem. Il avait hâte d’arriver et de revoir Marek et Odion. Mais surtout Yugi et ses amis. Il savait bien que s’était pas pour tout de suite, mais de nature calme (en général) et patient, il saurait trouver le courage d’attendre.
D’ailleurs tout le long du voyage, il resta calme, malgré son désir d’arriver. Seul la lueur dans ses yeux, qui pétillaient, et un sourire sur ses lèvres le trahissaient.
Ishizu le regarda et esquissa un sourire également. Le voyage se déroula dans une ambiance calme.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:13

Au même moment, au Caire, quelqu’un d’autre était aussi impatient que le train arrive.
Depuis qu’il s’était levé, Marek exultait chez lui. Bien que la veille il ait affirmé le contraire, et malgré la désapprobation d’Odion, Marek avait décidé de rester à la maison. Il avait prévenu Bakura le matin qu’il ne viendrait pas, prétextant qu’il avait mal à la tête et préférait rester à la maison. Celui-ci surpris lui avait souhaité un bon rétablissement et le rassura en disant qu’il prendrait ses devoirs pour lui. Marek le remercia, bien qu’il fut un peu gêné de lui mentir.
Il était tellement nerveux, qu’il toucha à peine à son assiette et fixait tout ce qui indiquait l’heure, toutes les dix minutes.
Odion était un peu exaspéré, mais il comprenait ce qu’il ressentait et pour le calmer, il lui proposa de sortir pour combler l’attente.
Ils déambulèrent dans les rues et s’arrêtèrent dans tous les endroits susceptibles de les occuper. Après avoir parcouru des kilomètres en ruelles, et avoir déjeuner, ils arrivèrent à la gare en voiture, avant l’heure prévue. Ils s’installèrent à la terrasse d’un café et commandèrent de quoi étancher leur soif.
Pendant cet intermède , Marek pensa lui aussi à tout ce qu’il avait vécu, le bon comme le mauvais. Il revoyait le mal qu'il avait pu faire, manipulé par le côté obscur qui s'était manifesté depuis son initiation en tant que gardien du tombeau.
En effet, depuis des siècles, sa famille était les gardiens du tombeau du pharaon de père en fils. Quant l'âge était venu pour Marek de succéder à son père, celui ci avait d'autres aspirations, de vivre une vie normale. Mais il respectait et craignait son père et n'avait donc pas osé le désobéir. Cette dualité avait crée un côté sombre en lui, qui fut amplifié lorsqu'il eut entre les mains l'un des objets du millénaire, et surtout quand Odion s'était évanoui lors du tournoi.
En rencontrant le pharaon, et en l'affrontant, il réussit à battre ce côté maléfique et pu réapprendre à vivre, en prenant ses propres décisions et vivant comme il le voulait. Il était éternellement reconnaissant au Pharaon de sa nouvelle vie.
Assis devant son café, il savourait la vie qui s'offrait à lui. Plongé dans ses pensées, il ne vit l'heure arrivée que lorsqu' Odion se leva. Ils se dirigèrent vers le quai pour attendre l'arrivée du train.
Dans le microphone, ils entendirent une douce voie annoncer l'arrivée imminente du train en provenance de Louqsor et à destination du Caire. Quelques minutes après, ils entendirent au loin le bruit d'un train. Ils regardèrent dans la direction d'où provenait ce bruit, et ils virent arriver le train qui avait ralenti, pour pouvoir s'arrêter le long du quai.
« Eh! Ils arrivent! C'est pas trop tôt! » S'exclama Marek en pointant du doigt le train qui arrivait.
Odion ne dit rien et se contenta de regarder le train également avec un sourire aux lèvres.
Le train ralentit de plus en plus et commença à s'arrêter le long du quai. Un bruit assourdissant ce fit entendre lors du freinage, suivit d'une secousse qui annonça que le train venait de s'arrêter.
Marek atttendit que les portes s'ouvrent et commença à chercher où sa soeur et Atem allaient sortir. Il devait jongler entre les gens qui sortaient du train et ceux qui, comme lui étaient là pour les chercher. Il se demandait s'il allait les trouver un jour.
Odion les cherchaient de loin et les aperçut descendant du train. Il tenta d'appeler Marek pour le prévenir, mais celui ci ne l'entendait pas. Il alla donc à la rencontre d'Ishizu et du pharaon pour les rejoindre et les saluer.
« Bonjour Ishizu! Pharaon! Comment allez vous? Le voyage s'est bien passé ? » Demanda Odion en se présentant devant eux souriant.
« AH! Odion! Bonjour! Je vais bien, merci! Et le voyage s'est bien passé, ne t'en fais! Merci d'être venu nous chercher!! » Répondit Ishizu en souriant également.
« Bonjour Odion! Mais je t'en prie appelle moi Atem, comme j'ai dit à Ishizu je ne suis plus pharaon! » Lui répondit Atem en le saluant.
« Je suis content de vous revoir tout les deux ! Vous devez être fat... » Il n'eut pas le temps de finir, car Marek venait de les apercevoir et les interpella.
« Ishizu...Pharaon! Enfin... je vous...trouve! » Rétorqua Marek en essayant de reprendre son souffle.
« Je croyais que je ne vous trouverez jamais!! Enfin bon retour parmi nous!! »
« Oui! Merci petit frère, mais reprend ton souffle nous avons le temps!! » Commença Ishizu maternellement « et puis je pense qu'il préférerait que tu l'appelles Atem, n'est ce pas? » Dit-elle en le regardant un sourire aux lèvres, pour que celui ci n'ait pas à répéter une troisième fois ce qu'il lui avait dit la veille..
Atem la regarda en souriant également en comprenant le message. Puis, il se tourna vers Marek et le regarda mi amusé, reprendre son souffle.
« Marek ça va? »
« Hein! Ah oui ne t'en fais pas ATEM! » Dit-il en souriant et assistant sur son prénom. Il comprenait fort bien que celui-ci voulait se faire appeler par son prénom au lieu de son titre? Ce qui lui convenait parfaitement.
« Ishizu! Si tu veux avoir le temps de te préparer pour ton rendez vous, il vaut mieux y aller maintenant, tu ne crois pas? » Dit Odion en regardant sa montre, puis Ishizu.
Celle-ci acquieça en souriant et le regarda en hochant la tête pour approuver ce qu'il venait de dire.
Ils se dirrigèrent vers la sortie, puis vers la voiture. Ils s'installèrent à l'intérieur, Odion et Ishizu devant et Marek et Atem derrière. D'ailleurs tout le long du chemin , Odion et Ishizu pouvaient les entendre discuter, en fait surtout Marek. Celui-ci lui racontait la vie qu'il avait, mais posait également des questions à Atem. Celui ci y répondait en souriant.
Ils arrivèrent chez eux et montèrent les escaliers pour montrer sa chambre à Atem et le laisser se reposer. Il posa le peu d'affaires qu'il avait au pied du lit et alla se mettre devant la fenêtre pour regarder la ville.
Ishizu, quant à elle alla dans sa chambre, défit ses bagages et alla se rafraîchir un peu.
Odion et Marek redescendirent et préparèrent une collation pour leur permettre de se désaltérer. Vingt minutes, plus tard, Atem et Ishizu redescendirent au salon pour pouvoir discuter en compagnie d'Odion et Marek. Atem leur raconta son aventure, comme il avait fait la veille avec Ishizu. Marek et Odion l'écoutait les yeux grands ouverts (surtout Marek), par ce récit. Ils eurent la même réaction qu'Ishizu concernant la chance qui lui avait été offerte de revivre une deuxième fois.
« Bon je crois que je vais y aller, car il est bientôt l'heure de mon rendez vous avec Mr Poulos! Odion tu veux bien m'y emmener! » Demanda Ishizu.
« Oui, pas de problème! Je vais préparer la voiture! » Répondit Odion en se levant.
« Merci beaucoup, j'arrive! » Lui répondit elle en lui souriant.
Odion lui sourit également et sortit du salon. Ishizu se retourna vers on frère et lui dit :
« Bon! Pendant mon rendez vous je compte sur toi pour t'occuper d'Atem, mais ne l'embête pas trop, d'accord! » Dit elle à Marek.
« Oui ne t'en fais pas! Eh! Mais est ce que je peux l'emmener dehors, pour lui montrer la ville un peu! » Demanda Marek qui venait d'avoir cette idée.
« Eh bien!... » Commença t' elle un peu indécise.
« Ne t'en fais pas Ishizu! Ca ne me dérange pas au contraire!! Marcher après ce voyage me ferra du bien! » Lui répondit Atem en souriant et en se levant.
Rassurée Ishizu acquiesça et se dirigea vers la porte. Marek et Atem la regardèrent sortir, puis ils se regardèrent.
« Bon alors puisque tu est d'accord on pourrais aller faire un tour en ville! » Dit Marek.
« Très bien allons y! » Lui répondit Atem.
Marek acquiesça et ils allèrent chercher leurs affaires et sortirent en ville en refermant la porte derrière eux.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:14

Ishizu et Odion arrivèrent au ministère de la culture et se présentèrent à la secrétaire.
« Bonjour! Je suis Mlle Ishtar! J'ai rendez vous avec Mr Poulos, je vous prie! » Lui dit elle gentiment.
« Bonjour, Mlle Ishtar! Oui Mr Poulos vous attend! Vous pouvez y aller! » Lui répondit la secrétaire en souriant.
Ishizu et Odion la remercièrent et se dirigèrent vers le bureau de Mr Poulos. Ils frappèrent à la porte et attendirent que celui-ci leur dise d'entrer.
« Ah! Ishizu! Odion ! S’exclama celui-ci joyeusement, lorsqu’il les vit entrer « Je suis ravi de vous revoir ! Mais que me vaut l’honneur de votre visite ? »
« Mr Poulos! C'est un plaisir de vous revoir! Et je vous remercie de nous recevoir ! » Lui répondit Ishizu.
« Bonjour Mr Poulos! Comment allez vous » Demanda poliment Odion.
« Je vais bien, merci Odion! » Lui répondit-il en le regardant en souriant.
« Bon si nous passion au chose sérieuse! Votre frère m'a dit que vous aviez besoin d''aide, n'est ce pas? J'espère que je pourrais vous aider! » Dit Mr Poulos en redevenant sérieux.
« Oui! Ecoutez je m'adresse à vous car vous connaissez notre histoire, et j'ai une totale confiance en vous. Donc voilà ce qu'il s'est passé. » Commença Ishizu.
Elle commença donc son récit en n’omettant aucun détail, car elle avait toute confiance en lui et lui seul pouvait les aider. Après un long moment, celui-ci se leva de son bureau, se dirigea vers la fenêtre en retirant ses lunettes. Après ce qu'il venait d'entendre il avait besoin de réfléchir. Oh, ce n'est pas qu'il ne les croyaient pas, mais la nouvelle avait de quoi surprendre. Il resta ainsi quelques minutes sans bouger.
« C'est très intéressant ce que vous me dites!! Alors comme ça un très grand pharaon, qui a sauvé le monde est revenu à la vie, bien bien! » Dit-il en se balançant sur lui même .
Ishizu et Odion le regardèrent un peu anxieux, car il comprenaient fort bien que cela avait de quoi dérouter. Même s'il croyait en beaucoup de chose, il y avait des limites.
Tout d'un coup, Mr Poulos se retourna et un sourire se dessina sur ses lèvres.
« Ecoutez je vous crois, et je serais ravie de vous aider! J'aimerais beaucoup le rencontrer aussi, si c'est possible!! » Leur dit Mr Poulos ravi.
Ishizu et Odion furent ravis également, ils se levèrent de leur chaise et le remercia de leur faire confiance.
« Je vous suis infiniment reconnaissante de votre aide! Ne vous en faites pas, vous pourrez le rencontrer, disons demain! Est ce que cela vous conviendrait? » Lui demanda Ishizu.
« Oui, oui je suis libre demain matin, disons dix heures trente, ça ira? » Demanda Mr Poulos, enchanté de rencontrer quelqu'un d'important, un peu comme un enfant à qui ont offrait un beau cadeau. Car Mr Poulos adorait tout ce qui avait attrait au temps des pharaons, qui était sa période favorite de l'histoire, avec tous ses mythes et légendes.
Ils se serrèrent les mains avec gratitude.
Puis ils le quittèrent, le laissant dans ses pensées. Celui-ci d’ailleurs n’en revenait pas et il était pressé d’être à demain. ' Père et mère je suis sûr que cela vous auraient beaucoup intéressé, je ferait tout ce que je pourrais pour les aider et aider l’histoire ancienne de notre pays à vivre' Pensa t' il émut.
Ishizu et Odion revinrent de leur rendez vous et trouvèrent Marek et Atem dans le salon revenu de leur tour en ville. Elle leur raconta son rendez vous avec Mr Poulos. Et lui dit également qu’elle avait pris rendez vous pour demain matin à dix heures trente.
« Mais tu es sûr que l’on peut lui faire confiance ? Se risqua à dire Atem.
« Ne t'en fais! Comme je te l'ai déjà dit c'est quelqu'un de bien! » Lui dit Ishizu en souriant.
« Ok! Je te fais confiance! » Répondit Atem rassuré.
Ils décidèrent d'aller dîner et de se coucher car un long travail allait commencer.
Atem s’endormit confiant et rapidement Pendant son sommeil, il se retrouva dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Une vive lumière y était présente, mais loin d'être éblouissante, elle avait quelque chose d'apaisante. Il se risqua à avancer et tout d'un coup, il vit quelque chose ou plutôt quelqu'un qui se tenait debout. Il ne distinguait pas grand chose, à cause de la lumière, à part sa silhouette. Il pouvait dire qu'il s'agissait d'un jeune fille mais ne la voyait pas distinctement. Il ne pouvait voir d'elle que ses yeux qui était d'un bleu profond et chaleureux. Elle avait l'air de se tenir devant un bâtiment dont l'architecture lui rappelait quelque chose. Mais il se concentra sur elle, car elle tendit son bras comme pour lui demander de la rejoindre. Ses pieds avançaient tout seul, comme si il était hypnotisé. Il se sentait en paix, et heureux, comme si sa place était là tout simplement. Pourtant au moment où il allait l'atteindre, la lumière commença à s'estomper et elle disparue sans qu'il puisse la toucher.
Il se réveilla le lendemain matin en se demandant qui était cette personne. Assis dans son lit il se posait des questions, car c’était la première fois qu’il éprouvait de tels sentiments et il ne savait comment expliquer ce qu'il avait ressenti. En effet il avait toujours été accaparé par ses duels et rien d’autres, alors il ne comprenait pas trop ce qu’il éprouvait. ' Serait ce… mon destin ? '. Pensait-il perplexe. Il décida de se lever et de se préparer pour son rendez vous.
Il descendit et rejoignit Ishizu, Marek et Odion dans la cuisine pour le petit déjeuner. Il décida de ne pas leur raconter son rêve, et de se concentrer sur ce qui allait suivre. Marek partit pour aller au lycée et laissa Odion, Ishizu et Atem seul.
A dix heures vingt, ils arrivèrent au ministère et se présenta à la secrétaire qui les conduisit dans le bureau de Mr Poulos. Celui-ci se leva et salua ses invités, puis se mit à regarder le jeune homme attentivement, car en fait il se rappela avoir vu la tablette représentant le combat entre le pharaon et son prêtre, avant que celle ci ne soit envoyé au Japon. Il fut donc surpris de voir à quel point il lui ressemblait.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:14

« Mon dieu ! Comme vous lui ressemblez c’est inimaginable ! Si Ishizu ne m’avait pas raconté votre histoire je n’aurait jamais vécut un aussi beau moment ! » Dit il enchanté, « Mais asseyez vous, je vous en prie ! » Leur proposa t-ils.
Un peu gêné par cette attention, Atem s’assit en compagnie d'Odion et Ishizu et attendit la suite des évènements.
« Eh! Bien mon garçon! Je suis époustouflé! Alors d’après Ishizu vous êtes revenu du royaume des morts alors que vous viviez il y a plusieurs milliers de siècles. C’est formidable ! » Commença t' il par dire ravi « Mais ne vous inquiétez pas je ne raconterais cela à personne, sinon on me prendrai pour un fou!! » Finit-il par dire en riant.
Atem le regarda un peu surpris, mais il put constater qu'Ishizu avait raison. C'était un homme franc et honnête et à qui on pouvait faire confiance.
« Mais dites moi! Entre nous, comment c'était le royaume des morts!! » Demanda t' il curieux en s'approchan de lui.
« Eh! Bien...Je ne sais pas quoi dire! » Commença Atem gêné.
« Ha Ha Ne vous en faites pas! Si vous ne voulez rien dire ce n'est pas grave! Je demandais ça comme ça!! » Le rassura Mr Poulos.
« Bon revenons à nos affaires! Ishizu m'a dit qu'elle avait pensé à quelque chose concernant votre retour!! J'avoue que c'est pas mal trouvé! Félicitation ma chère Ishizu, je n'en attendais pas moins de vous, mon enfant » Dit Mr Poulos chaleureusement en la regardant.
« Je vous remercie Mr Poulos! Je pense que c'est parfait pour expliquer sa présence ici! Mais le plus dur à trouver c'est l'histoire de son existence, vous ne croyez pas? » Demanda t' elle en le regardant, puis en regardant Atem.
Celui, d'ailleurs ne disait rien car il ne savait quoi dire.
« Oui je vois le problème » Dit Mr Poulos en se frottant le menton « Je sais! Nous n' avons qu' à dire qu'il vivait dans un village reculé de toute civilisation dans le sud de l' Egypte. Je connais quelqu'un là bas qui pourras nous aider. Ne vous en faites pas on y arriveras » Dit il en levant son pouce comme pour dire qu'il n'y aura aucun problème.
« Mr Poulos, je vous remercie! Car voyez vous j'ai hâte de rejoindre mes amis qui vivent au Japon. Alors merci encore pour l'aide que vous nous apportez» Dit Atem en parlant véritablement pour la première fois depuis le début du rendez vous, et en affichant un aire sérieux et déterminé.
Mr Poulos le regarda attentivement encore une fois et il vit une telle détermination qui forçait le respect.
« Mais de rien jeune homme, je suis ravi de vous aidez! Maintenant il faut vous occuper de vos papiers. Ishizu, Odion, je compte sur vous pour vous en charger! Moi je m'occupe de son histoire!! On fait comme ça? » Dit il en regardant Ishizu « Mais si vous avez le moindre problème n'hésitez pas à me le dire et tenez moi au courant de la progression des opérations! »
« Oui, nous nous en chargeons ne vous inquietez pas! Et merci encore! »Dit elle en souriant.
« Oui, moi aussi je vous remercie, Mr Poulos » Dit Atem en se levant.
Il échangea une poignée de main avec cet homme au grand cœur, qui avait accepté de l’aider sans vraiment le connaître. Ils se regardèrent un court instant avec une confiance et un respect mutuel.
Puis ils sortirent du bureau de Mr Poulos et rentrèrent chez eux. Marek rentra de bonne heure et demanda comment cela s'était passé. Après le recit de la conversation qu'ils avaient eut, ils décidèrent de sortir pour commencer les démarches administratives d'Atem. Ils y passèrent la journée et rentrèrent chez eux exténués. Après un bon dîner, ils allèrent se coucher fourbu mais heureux.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:15

5

Le jour se levait au Japon et petit à petit la vie reprenait. Les gens sortaient pour aller travailler, les enfants pour aller à l’école, en somme la vie reprenait ses droits.
Anzu s’était levée de bonne heure, comme tous les jours et pourtant elle se sentait différente aujourd'hui. En effet pendant son sommeil, elle avait fait un rêve des plus curieux. Elle ne se rappelait pas grand chose, mais ce qu'elle se souvenait s'était la présence d' un jeune homme, qui l’attendait et lui tendait le bras. De lui elle ne distinguait que sa silhouette, mais c'était surtout son regard qui l'avait marqué. Un regard sérieux et emprunt d'une grande force. Et sa couleur, d'un violet intense et chaude. Elle avait pourtant une impression de déjà vue, comme si elle connaissait cette personne, mais elle était incapable de savoir qui c’était. Et pour la première fois, depuis un mois, elle se sentait bien et heureuse, comme si un bon présage venait de se réaliser.
Elle se prépara donc à aller à l’école et descendit dans la cuisine en saluant toute sa famille d’un air gaie et serein. Tout le monde la regarda surpris, ses parents ainsi que sa cousine Kazumi, car depuis quelques temps, elle n’avait par l’air en forme. Même si devant eux elle souriait, ils voyaient bien qu’elle se forçait. Ils étaient donc surpris et en même temps ravis de la revoir telle qu'elle était avant.
« Bonjour, Anzu! Ca va aujourd'hui? » La questionna gentiment sa mère.
« Hum! Oui ! Ne t'en fais pas, aujourd’hui je me sens heureuse ! Comme libérée de quelque chose qui me pesait, je ne sais pas comment l'expliquer, mais ça va » Lui répondit elle en souriant.
« Comme je suis contents, ma chérie! Tu vois, ta mère et moi on s’inquiétait pour toi !» Il se leva et s’approcha de sa fille pour la prendre dans ses bras, sous le regard émut de sa mère et de Kazumi « Tu avais l’air si malheureuse! De plus tu ne nous disais rien et tu te forçais à être gaie! Mais si tout va bien tant mieux, ma fille!! » S’exclama t-il heureux de retrouver sa fille comme elle était avant.
Anzu serra son père dans ses bras pour exprimer sa reconnaissance de tout l’amour que ses parents lui témoignaient. Elle se sentait en paix en son for intérieur et avait retrouvé sa joie de vivre. Puis ils se détachèrent l’un de l’autre et allèrent s’asseoir à leur place.
« Ne t'en fais pas Papa! Je vais bien et je voulais vous remerciez de votre aide et soutien, vraiment merci! » Dit-elle en les regardant tous les trois.
Puis elle s'assit à sa place et avala son petit déjeuner en un temps record. Ils la regardèrent heureux et finirent leur petit déjeuner. Anzu et Kazumi se levèrent de table et posèrent leur vaisselle dans le lavabo, avant de partir.
« Bon nous filons en cours ! A ce soir et bonne journée ! » Dit Anzu en quittant la pièce et en se précipitant à la porte d’entrée.
« Oui, nous allons y aller! A ce soir Mon oncle et ma tante » Dit Kazumi gentiment et alla rejoindre sa cousine qui avait déjà mis ses chaussures et l'attendait.
Ils les regardèrent partir et se regardèrent en souriant, ravie pour leur fille, car elle reprenait enfin goût à la vie.
Anzu et Kazumi se rendirent au domicile de Yugi pour aller à l’école avec lui. En effet, depuis que Kazumi était arrivé à Domino, Anzu l'avait présenté à tous ses amis et était parfaitement intégrée à la bande.
Quand elles arrivèrent chez Yugi, celui ci n’était pas encore prêt. Anzu sonna pour indiquer qu'elles étaient là. Yugi se demandait qui cela pouvait être et continua à se préparer. Sa mère alla ouvrir.
« Anzu! Ca alors cela faisait longtemps que je ne t'avais pas vue? Tu vas bien? » Lui dit elle.
« Bonjour Mme Mûto! Je vais bien merci! Permettez moi de vous présenter ma cousine Kazumi! » Dit elle en regardant sa cousine.
« Bonjour! Kazumi, bienvenue ! Je suis ravie de faire ta connaissance! » Dit Mme Mûto en la saluant chaleureusement.
« Bonjour! Mme Mûto! Je suis suis ravie de faire votre connaissance également! » Dit Kazumi en la saluant et retournant l'affection.
« Merci, Kazumi! Au fait Anzu tu es venu chercher Yugi ? Mais comme d’habitude il n’est pas encore prêt! » S'exclama Mme Mûto en secouant la tête et soupirant.
Anzu se mit à sourire en comprenant ce que ressentait Mme Mûto.
« Bon! Je vais aller le chercher sinon vous serez en retard !! Mais entrez donc» Finit elle par dire en montant l'escalier.
Elle monta à l’étage prévenir Yugi de l'arrivée de ses amies. Le grand père de Yugi, en entendant parler, sortit de la cuisine et alla saluer les visiteuses.
« Oh! Anzu! Quelle joie de te revoir cela faisait bien longtemps ! Yugi va être content » Commença t' il par dire joyeusement. Puis il remarqua la jeune fille qui se tenait en retrait et demanda « Mais dis moi qui est cette ravissante jeune fille? »
Kazumi, en entendant cela se mit à rougir.
« Ah! Grand père je vous présente ma cousine Kazumi, qui va poursuivre ses études ici à Domino! » Répondit Anzu en souriant en regardant la mine de sa cousine.
« Eh! Bien je vois que la beauté est héréditaire dans la famille! Que de charmantes jeunes filles nous avons là!! » Dit il en riant.
Anzu se mit à rire également devant le comportement de Mr Mûto, car elle le connaissait bien et n'était pas surpris qu'il dise cela. De plus, elle riait car elle voyait sa cousine rougir encore plus.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:15

En haut, Yugi n’en crût pas ses oreilles quand sa mère lui annonça la venue d' Anzu. Il se dépêcha de s’habiller et fonça dans les escaliers. Quand il la vit en bas, en train de parler et de rire avec son grand père, il sentit son cœur débordé de joie et se dépêcha de descendre. Mais malheureusement il rata une marche et dégringola les marches. Tout le monde se précipita à ses côtés et lui demanda si tout allait bien. Tout d'un coup, un rire se fit entendre. Ce rire provenait d' Anzu. Les quatres autres la regardèrent rire joyeusement, un peu surpris, puis le fou rire général se fit entendre. Ils rirent de bon cœur heureux d’être là tous ensemble comme avant.
Quand le calme fut revenu, Yugi, Anzu et Kazumi partirent à l’école tout les trois. En chemin Anzu bavardait comme avant et Yugi l’écoutait parler, heureux et pensif en même temps, car il se demandait ce qu’il s’était passé. En effet, avant hier encore elle était toute triste lui adressant à peine la parole et là elle bavardait comme si rien n’était arrivé. Il se demandait ce qui avait bien pu se passer. Il poussa un petit soupir de soulagement et sourit.
A l’école, Jono-uchi Honda remarquèrent la métamorphose d' Anzu et ils se demandèrent également la même chose. Ils s’entretinrent avec Yugi et Kazumi à ce sujet, pendant qu' Anzu était allée dans le bureau du directeur après que celui-ci l'est convoquée.
« Eh bien qu’elle métamorphose ! J’aurais jamais cru la revoir ainsi ? Tant mieux en tout cas » Dit Jono-uchi.
« Ca tu l'as dit! On savait vraiment plus quoi faire et sans elle notre groupe ne ressemblait plus à rien » Continua Honda.
« Ce matin, quand elle venue nous rejoindre à table, elle était redevenue joyeuse comme avant!! C'était un vrai plaisir de la voir ainsi! » Dit Kazumi en souriant.
« Vous voyez! Je vous l’avais bien dit qu’elle irait mieux, il fallait juste attendre! » S’exprima Yugi, qui avait retrouvé tout son optimiste et sa joie de vivre. Car des trois garçons, il était celui qui s’était inquiété le plus du fait des sentiments qu’il éprouvait pour elle en secret depuis toujours.
Dans le bureau, Anzu frappa et entra en saluant le directeur. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant une autre personne assise en face du directeur qui la regardait en souriant. Car elle venait d’apercevoir une vieille connaissance en la personne de Rebecca. Elles se regardèrent et échangèrent un sourire complice.
« Bonjour Mlle Mazaki » Le directeur se leva et contourna son bureau pour aller saluer la visiteuse, puis lui désigna un fauteuil et retourna à son bureau « Je vous présente une nouvelle élève. Elle se nomme Rebecca Hopkins et a le niveau requis pour être dans votre classe, malgré son jeune âge ». Dit le directeur.
En effet, Rebecca avait maintenant 14 ans (elle est peut être plus jeune mais je préfère lui donner cette âge là pour la suite!!), et elle avait toujours eut de l’avance sur les jeunes de son âge, ce qui faisait la fierté de son grand père.
Elles se saluèrent sous le regard bienveillant du directeur. Celui-ci demanda à Anzu d’accompagner et de faciliter l’intégration de Rebecca, ainsi que de bien vouloir répondre à ses questions si besoin était. Elle accepta avec plaisir cette tâche et, avec l’accord du directeur, elles se levèrent et sortirent du bureau de celui ci. Elles purent enfin se parler librement tout en se dirigeant vers la classe.
« Alors comme ça tu viens poursuivre tes études ici ? C’est génial ! » S’exclama Anzu, heureuse de retrouver une amie. Comme ça on fera le poids face au garçon, car tu vois ma cousine viens d'arriver, elle aussi! Je te la présenterais ! » Finit-elle par dire sous le ton de la confidence, ce qui les fit rire toutes les deux.
« Eh! Bien! Moi aussi je suis ravie d’être ici et de vous retrouver tous ici » Dit-elle après avoir retrouvé son calme « Même si au départ mon grand père n’était pas d’accord pour que je vienne ici toute seule » Elle s’arrêta dans le couloir, un cours instant et regarda Anzu dans les yeux « Tu sais ! Il s’inquiète pour moi. Après tout je suis sa seule famille ! Mais bon! Il est toujours en voyage, alors moi j’ai décidé de venir ici et d'être avec vous! » Conclut Rebecca qui voulait montrer qu’elle était indépendante et forte.
Anzu acquiesça car elle comprenait les sentiments de Rebecca, mais aussi ceux de Mr Hopkins. Cela devait être dur pour eux deux, car ils avaient toujours vécu ensemble et malgré ce qu’affirmait Rebecca, celle ci devait être un peu triste. Elle décida de faire son possible pour l’aider et la réconforter si elle en avait besoin.
Quant à Rebecca, la vraie raison de sa venue ici était bien sûr Yugi. Car depuis leur rencontre, elle était tombée amoureuse de lui et voulait être auprès de lui. Et ça, Rebecca aurait fait n’importe quoi pour cela ! C’est pourquoi elle avait bataillé ferme avec son grand père pour finir sa scolarité ici, malgré la séparation difficile pour tous les deux et le déchirement que cela procurait.
Elles continuèrent à bavarder joyeusement, quand au tournant d’un couloir, Rebecca aperçut celui qui était dans ses pensées.
« Oh ! Yugi! comment tu vas ? Tu es content de me voir ? » S’exclama t’ elle en se précipitant dans ces bras.
Yugi la regarda surpris, ne prononça pas un mot, stupéfait par cette apparition et ils finirent tout les deux à terre. Si il s’attendait à cela. Il pensa 'Rebecca Ici?'
Les autres les regardèrent par terre et furent tout aussi étonné. Un silence s’en suivit dans le couloir.
« Rebecca, qu’est ce que tu fais ici ? » Demanda Honda, qui fut le premier à se remettre de son étonnement et donc à recouvrir la parole.
« Elle va suivre son cursus ici à partir de maintenant ! C’est pour cela que j’ai été convoquée tout à l’heure ! » Précisa Anzu en souriant, qui était amusée par la situation.
« Tu vas poursuivre ton cursus ici ! Mais ça ne va pas être trop dur pour toi ? » Dit Yugi en retrouvant ses esprits, puis se relevant et aidant Rebecca à se relever également.
« Mais non j’en ai les capacités » Elle secoua sa jupe qui était un peu sale et repris le bras de Yugi en le serrant contre sa poitrine heureuse d’être là « Et puis je suis tellement heureuse d’être auprès de vous, …c’est formidable non ? » Se demanda t-elle inquiète tout d'un coup, en les regardant dans les yeux et lâchant le bras de Yugi, car ils n’avaient pas manifesté beaucoup de leur joie de la voir ici.
« Mais non ! On est super heureux que tu soit là ! » Ils se rapprochèrent d’elle et lui tapotèrent l’épaule en signe d’amitié « On était tous très abasourdi par ton arrivée. C’est pourquoi on n’a pas réagit tout de suite, mais t’inquiète, on est hyper content ! » S’exclamèrent-ils tous.
« Ah! Au fait je te présente Kazumi, ma cousine! Tu sais je t'en ai parlé tout à l'heure!! » Dit Anzu en se tournant vers Kazumi, qui avait regardé la scène un peu en retrait.
« Enchantée de faire ta connaissance!! » Dit Kazumi en la saluant chaleureusement.
Rebecca la regarda un court instant, puis lui rendit son sourire.
« Moi aussi je suis ravie de faire ta connaissance! Eh! Mais tu avais raison Anzu! Maintenant on va pouvoir faire le poids face au garçon!! » Finit elle par dire en riant.
« Hein! Quoi! C'est pas parce que vous êtes trois que vous nous battrez!! Les hommes sont les plus forts» Répliqua Jono-uchi.
Anzu lui donna un coup sur la tête pour lui montrer qu'il avait tord.
Les autres se mirent à rire devant cette scène. Puis, ils rentrèrent dans la classe, car la sonnerie venait de retentir et l’heure d’aller en cours était venue.
Rebecca fut présentée aux autres membres de la classe qui la saluèrent. Puis elle fut placée non loin d' Anzu et pu suivre son premier cours dans la même classe que Yugi et ses amis. Elle commença donc le cours le sourire aux lèvres et heureuse.
A la pause, beaucoup de ses nouveaux camarades lui posèrent des questions sur ses origines, d’où elle venait … et elle y répondit le plus gentiment possible. Pourtant son désir était d’être auprès de Yugi et de ses amis. Elle dû donc attendre patiemment que la pause de midi arrive pour les retrouver. Ils allèrent sur le toit de l’école pour pouvoir déjeuner et bavarder tranquillement.
« Eh bien ! Tu en as eut du succès ! Remarque, c’est normal, après tout une jeune américaine en deuxième année de lycée ici ça peut surprendre » Dit Jono-uchi en mangeant de bonne appétit.
« C’est vrai que ce n’est pas courant une petite fille de ... « Commença Honda.
« Eh ! J’ai quatorze ans depuis quatre mois je te signales » répliqua Rebecca,.
« Tu es au lycée à cet âge là! Félicitation tu dois être un génie!! » Dit gentiment Kazumi, surprise.
« Oui tout à fait! Mais même si je suis plus jeune que vous, je suis quand même une jeune fille!! » Dit elle en bombant la poitrine, car elle ne voulait pas paraître une petite fille aux yeux de Yugi. D’ailleurs elle le regarda pour voir sa réaction, mais celui-ci se contentait de manger et d’écouter ce qu’ils se disaient. Déçue elle baissa la tête sur son repas et poussa un petit soupir.
Anzu remarqua le désappointement de son amie et se demanda ce qu’il se passait.
« Oui enfin bref ! Ce n’est pas courant, mais bon c’est génial que tu sois là ! On devrait fêter ça après les cours, qu’en dites vous ? » Demanda Jono-uchi. Après avoir englouti son sandwich et faillit s'étouffer.
Ils acceptèrent tous l’idée de Jono-uchi et décidèrent de se retrouver chez Yugi après les cours. D’ailleurs celui-ci demanda à Anzu et Kazumi si elles devaient aller travailler aujourd’hui. Anzu le regarda et lui répondit que non. Il la regarda également et lui sourit d’un air éblouissant et complice, comme s’ils étaient seuls rien que tous les deux. Mais ce regard n’avait pas échappé à Rebecca. ' Pourvu qu’il ne soit pas amoureux d’elle' S’alarma t’elle un instant. Elle tenta de se rassurer en se disant qu’elle avait dû imaginer des choses. Pourtant elle décida d’en toucher un mot à Anzu, pour en avoir la certitude.
A quinze heures trente à la fin des cours, ils rentrèrent chez eux pour se changer et se rendirent chez Yugi, en s’arrêtant avant pour faire quelques courses. Arrivé chez lui, Ils s’installèrent dans le salon de celui-ci et préparèrent la fête. Le grand père de Yugi fut extrêmement étonné et heureux, en même temps, de revoir Rebecca, car il la considérait comme sa petite fille, du fait de l’amitié qu’il portait à son grand père. Il la questionna, d’ailleurs, sur celui-ci pour avoir des nouvelles. Touchée, celle-ci lui en donna et où il se trouvait en ce moment. Puis elle rejoignit les autres et commencèrent les festivités.
En début de soirée, Rebecca pris Anzu en aparté pour lui parler. Celle-ci la regarda déconcertée, mais accepta. Elle lui proposa d’aller dans la cuisine pour être tranquille.
« Est ce que… enfin… il se passe quelque chose avec Yugi ? » Lui demanda t’elle génée.
Celle-ci stupéfaite, la regarda un instant. Puis elle se mit à rire.
« Mais non voyons ! Qu’est ce qui te fait dire ça ? Il n’est qu’un ami pour moi ! Certes très important, mais rien de plus je t’assure ! » Répondit-elle en la regardant droit dans les yeux pour la rassurer. « Serais tu … amoureuse de lui par hasard ? » Demanda Anzu en se penchant vers elle pour que celle-ci se confie.
« Bah ! … c'est-à-dire que… oui et je me posais des questions ! Mais… c’est génial alors ! » Répondit Rebecca, qui embarrassée rougit jusqu’au racine.
Anzu la regarda longuement contente et l’enlaça.
« Oui ne t’en fais pas je ne suis pas du tout amoureuse de lui » Dit-elle. 'Mais plutôt de…' Commença t’elle à penser, mais s’arrêta pour ne pas redevenir triste. Chassant cette pensée en secouant la tête, elle lui sourit pour la rassurer de nouveau.
Elles retournèrent dans le salon et elles continuèrent de faire la fête avec tout le monde. Ils se séparèrent tous et rentrèrent chacun de leurs côtés repus et heureux. En chemin Anzu se demanda si elle allait de nouveau faire ce rêve étrange.
Elle rentra chez elle et se coucha. Quelques minutes suffirent à peine pour qu’elle s’endorme. D’ailleurs un sourire venait d’apparaître sur ses lèvres car elle se retrouvait dans le même endroit que la veille. Elle marchait vers la lumière apaisante et distinguait de nouveau, ce jeune homme debout devant ce monument, qui lui semblait si familier. Cette fois ci, elle décida de s’approcher pour mieux le voir. Mais plus elle s’en rapprochait, plus la lumière était intense et brillante. Elle due se résoudre à abandonner, mais elle voyait toujours ces yeux qui la fascinait. Elle pouvait aussi entendre lui dire quelque chose, même si ce n'était pas distinct. De plus, elle avait encore plus l’impression de reconnaître cette personne ainsi que sa voix, mais elle n’arrivait pas à savoir qui il était vraiment. Puis la lumière commença à faiblir et le jeune homme commençait à disparaître. Elle ne voulait pas que son rêve s’arrête. Mais hélas, celui-ci disparaissait de plus en plus. Elle eut juste le temps de dire : « Mais qui est tu ? ».
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:16

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« Mais qui est tu ? ». Se furent les premiers mots que prononça Atem après s’être réveillé. Il venait de refaire le même rêve. Encore en pleine confusion, il se demandait vraiment ce que ce rêve pouvait signifier. Il ne comprenait pas trop, et se posait des questions, mais il se sentait en…. paix ? Se demandait-il.
Il décida de mettre de côté ses interrogations, et se leva pour commencer une nouvelle journée. En effet, même s’il n’avait pas encore d’état civil, il fallait qu’il se mette à niveau, tout du moins du point de vue scolaire, s’il voulait aller dans le même lycée que ses amis. Mais comment faire ? Il ne pouvait décemment pas aller au lycée ici, car il n’avait pas ses papiers et il ne sentait pas de taille encore pour suivre les mêmes cours que Marek. Même s’il lui restait quelques vagues réminiscences de Yugi concernant les cours qu’il suivait, il n’en restait pas grand-chose. Il est vrai que malgré toute l’amitié et l'affection qu’il lui portait, Yugi était loin d’avoir un niveau convenable au niveau scolaire, malgré que plus d’une fois il ait tenté de lui dire de faire des efforts de ce point de vue, hélas. Il décida d’en parler aux autres. Il s’approcha de ses affaires, les pris et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche et s’habiller. Après vingt minutes, il sortit de la salle de bain et descendit les escaliers pour se diriger vers la cuisine.
Il trouva dans la cuisine Odion et Ishizu affairés à préparer le petit déjeuner. En entrant, ils se retournèrent et le saluèrent.
« Bonjour, Atem ! Tu as bien dormi ? » Demanda Ishizu en enlevant et posant son tablier sur un coin de la table.
« Oui merci ! Est-ce que vous avez besoin d’aide ? » Demanda Atem en s’approchant.
« Non, ça va aller ! Ne t’en fais pas nous avons fini ! » Dit Odion en enlevant son tablier aussi et s’approchant de la table.
Atem le regarda et acquiesça. Tout d’un coup, il sentit comme un courant d’air passer devant lui, qui avait une chevelure blanche.
« Salut Atem ! Ca va ! Tu peux t’asseoir tu sais ! » Répliqua quelqu’un. En fait ce courant d’air n’était autre que Marek qui était entré en courant.
« Eh ! bien petit frère il était temps ! Tu vas être en retard !! » Lui dit Ishizu.
« Hein ! t’inquiètes pas je mange et je file !! » Répliqua Marek en engloutissant son petit déjeuner.
« Tu devrais manger moins vite tu vas être malade ! » Lui dit Odion un peu inquiet de le voir manger ainsi.
Atem, Ishizu et Odion le regardèrent manger et Ishizu leva les yeux au ciel, pendant qu’Odion et Atem sourirent.
« Au fait tu finis à quelle heure Marek ? » Demanda Ishizu en regardant son frère et commençant à manger.
« Hum ! Je finis à onze heures, pourquoi ? » Demanda Marek en finissant son assiette.
« J’ai pensé que l’on pourrait sortir en ville et lui montrer un peu plus que ce que tu as dû lui montrer hier soir, qu’est ce que vous en pensez ? » Demanda t’elle en regardant tout le monde.
Ils la regardèrent et approuvèrent.
« Ok ! Dès que j’ai fini je vous rejoins et on y ira !! » Commença Marek « Bon je vous laisse sinon je vais être en retard ! A tout à l’heure !! » Dit il en se levant de table et sortant de la cuisine.
Ils le regardèrent sortir et lui souhaitèrent une bonne matinée.
« Qu’est ce que tu en penses, tu es d’accord Atem ? » Demanda Ishizu.
« Hum ! Oui ne t’en fais pas ça me vas ! Par contre j’ai quelque chose à vous dire. » Commença Atem en posant ses couverts et en ayant un regard sérieux.
« Ecoutez ce matin j’ai réfléchit à tout ça et je me demandais… si je veux retourner au Japon et suivre les mêmes cours que mes amis, je crois que je vais avoir besoin d’aide, non ? »
Ils le regardèrent, puis ils se regardèrent tout les deux et acquiescèrent. En fait, ils en avaient parlés tout les deux pendant qu’ils préparaient le petit déjeuner et étaient surpris que celui-ci y ait pensé aussi. Quoique venant de lui cela n’avait rien d’étonnant.
« Ca tombe bien que tu en parles, car Odion et moi nous étions en train d’en discuter ce matin et le fait que tu en parles et une bonne chose, vraiment ! » Dit Ishizu en souriant.
« En effet, on savait pas trop comment amener le sujet ! Tu vois on a pensé à quelque chose et on voudrait savoir si cela te convient ! » Lui dit Odion.
« Tout a fait ! Voilà, que penserais tu de suivre des cours avec un professeur particulier, puisqu’il t’es impossible de suivre des cours dans le même lycée que Marek, en attendant ! » Proposa Ishizu en se demandant si celui-ci allait approuver.
Odion aussi le regardait pour voir sa réaction. Celui-ci, les yeux baissés, réfléchissait à ce que ses amis lui avaient proposés. Il trouvait que cela n’était pas une mauvaise idée et cela allait peut être lui permettre de voir à quel niveau il était vraiment et de progresser plus facilement.
Il leva la tête un sourire aux lèvres et les regarda de ce regard si spécial qui lui appartenait.
« Merci ! Vraiment ! » Dit-il reconnaissant. « Je ne sais pas comment vous remercier ! En tout cas s’est une bonne idée, j’espère être à la hauteur du soutien que vous m’apportez ! Vous êtes vraiment des amis précieux ! Je suis heureux de vous avoir !»
Ils le regardèrent et sourirent également, heureux qu’il ait accepté cette proposition et par ce qu’il venait de dire.
« Eh ! Ne t’en fais pas ! Ca ne nous gênes pas et si cela te rend heureux… Alors nous le sommes aussi » Lui dit Ishizu.
« Bon je vais appeler Mr Poulos pour lui en parler et peut être qu’il pourra nous proposer quelqu’un de fiable pour nous aider ! » Commença Ishizu « Il te faut commencer le plus tôt possible pour que tu puisses te mettre au travail assez rapidement » Finit elle par dire.
Atem acquiesça et ils finirent leurs petits déjeuners tranquillement, sans dire un mot mais heureux d’avoir résolu un des problèmes.
En sortant de table, Ishizu, sortit de la cuisine et appela son ami. Odion, aidé d’Atem débarrassèrent et nettoyèrent la cuisine. Ishizu revint au bout d’un moment et les prévint que Mr Poulos se chargeait de lui trouver quelqu’un et qu’il la préviendrait lorsqu’il le saurait. Atem resta silencieux pendant un moment, puis il la remercia à nouveau pour son aide.
A onze heures trente, Marek arriva et fonça dans sa chambre pour poser ses affaires et descendit rejoindre les autres. Ils sortirent tous de la maison et se rendirent en ville.
Atem pouvait, ainsi, profiter de sa journée. En effet, la ville devait être différente de ses souvenirs et il voulait la voir dans ses moindres détails, en tout cas un peu plus de ce qu’il avait pu apercevoir hier soir. Ils partirent donc tous les quatre pour une visite guidée. Ils lui montrèrent les musées, les ruelles et ses magasins. Le visage d’Atem ne montrait rien mis à part ses yeux qui brillaient car Atem allait de surprise en surprise. En effet, même s’il avait goûté à la modernité, lorsqu’il était encore qu’un esprit dans le corps de Yugi, il était étonné et ébahi. Il pouvait ressentir par lui-même tout ces changements et les garder pour lui seul. De plus voir la ville, où des siècles durant il avait vécu, métamorphosée ainsi, cela le surprenait. Il voyait les personnes qui marchaient, travaillaient, discutaient, tout ce qui respirait la vie. Ils s’étaient arrêtés dans un petit restaurant le midi, pour se restaurer. Tous les trois le regardaient de temps en temps, pour voir ce qu’éprouvait Atem et comprirent que celui-ci était heureux, même s’il ne disait rien. Il voulait garder ses sentiments pour lui seul.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:17

Dans l’après midi ils continuèrent leur excursions épanouis et heureux. Ils décidèrent de visiter un musée et de lui montrer ce qui était exposé en ce moment. Ils déambulèrent parmi les couloirs, admiratifs, lorsque tout d'un coup, ils entendirent quelqu'un pousser un cri de surprise non loin d'eux. Surpris, ils se retournèrent, ainsi que les gens aux alentours et constatèrent, les yeux agrandis par la stupeur, que cette personne ne leur était pas étrangère. En effet, ils venaient d'apercevoir quelqu'un qu'ils connaissaient très bien et qu'ils ne s'attendaient pas à rencontrer. Il s'agissait de Bakura.
Celui ci se tenait debout, la bouche ouverte et le doigt levé qui montrait quelque chose. Il ne bougeait pas, immobile comme une statue. Marek, Atem et les autres étaient également debout sans bouger. Puis quelques minutes après, ils sortirent de leur torpeur et s'approchèrent du pauvre Bakura qui n'avait pas bougé. Reprenant peu à peu ses esprits, celui-ci pris la parole.
« Oh mon dieu! Dites moi que je rêve? C'est pas possible!! » N'arrêtait-il pas de dire en les regardant tour à tour.
Un peu gêné, Marek lui tapota l'épaule et le rassura en lui affirmant qu'il ne rêvait pas. Bakura le regarda droit dans les yeux et compris que celui-ci était sérieux. Il s'approcha du pharaon et le regarda attentivement en faisant le tour d'Atem. Puis il approcha sa main en hésitant et lui toucha le bras. Sentant que ce qu'il touchait était bien solide, il ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois.
« Mais... comment... qu'est ce qu'il s'est passé? » Demanda, toujours ébahi, Bakura.
« C'est une longue histoire! Pour faire court lorsque je suis arrivé devant mon père, il m'a annoncé que les dieux m'avaient accordé une deuxième chance de vivre parmi vous! Et me voilà! » Expliqua Atem sérieusemeent.
« Mais...c'est génial!! je suis ravi pour toi! Vraiment tu le mérites!! » Dit Bakura en souriant et retrouvant sa gaité. Puis se tournant vers Marek, celui ci lui dit :
« Mais si je comprend bien c'est pour ça que tu avais l'air bizarre, ces deux derniers jours!! »
Marek le regarda gêné, puis le regarda droit dans les yeux.
« Pardon!Pardon! Je ne voulais pas te mentir, vraiment! Mais ma soeur m'avait demandé de ne rien dire et je ne pouvais pas faire autrement!Vraiment je suis désolé » Dit il précipitamment en baissant la tête et joignant ses deux mains en signe de prière.
Ishizu le regarda faire en regrettant un peu ce qu'elle avait demandé de faire à son frère.
« Bakura, je te demande de ne pas en vouloir à mon frère pour ce qu'il a fait! C'est entièrement ma faute! Mais tu vois Atem est arrivé il y a seulement trois jours et je voulais lui laisser le temps de récupérer. Mais nous te l'aurions dis de toute façon! » Dit elle gentiment.
Bakura la regarda quelques instants. Puis un sourire se dessina sur ses lèvres et se mit à rire.
« Ne t'inquiète pas Ishizu, je ne vous en veux pas! Je comprends!! Et puis le plus important c'est que l'un de nos amis soit de retour, non? » Dit il en souriant.
« Oui tu as parfaitement raison!! Et merci encore pour ta compréhension!! » Dit Ishizu en souriant également.
« Mais dis moi! Pourquoi est tu ici? » Demanda Marek.
« Ah! Ca! Tu vois ce musée est dirigé par mon père et je suis venu lui rendre une visite. De plus j'aime bien l'exposition qui s'y trouve en ce moment!! Alors j'avais décidé de venir y faire un tour!! » Expliqua Bakura.
Atem, les regarda pendant un moment heureux de retrouver un autre de ses amis. Plongé dans ses pensées, il n'entendit pas Bakura lui poser une question.
« Pardon! Qu'est ce que tu m'as demandé? » Dit Atem.
« Je te demandais si les autres étaient au courant de ton retour? » Demanda Bakura poliment.
« Ah! Non pas encore. Tu vois c'est un peu compliqué et il y a tellement de chose à faire. Mais je fais tout mon possible pour pouvoir les rejoindre le plus vite possible! Je vais même suivre des cours pour pouvoir me mettre à niveau et poursuivre ma scolarité avec eux au printemps prochain! » Répondit Atem déterminé à réaliser son rêve.
Bakura, Marek, Odion et Ishizu le regardèrent et lui sourirent pour lui montrer qu'ils étaient avec lui. Puis ils décidèrent de s'éloigner un peu pour s'isoler des regards indiscrets et être un peu plus tranquille pour discuter.
« Mais tu sais que si tu as besoin d'aide tu peux compter sur moi!! Car moi aussi je compte reprendre ma scolarité au Japon au printemps prochain, on sera donc ensemble!! » Lui proposa Bakura.
« Mais comment tu vas faire pour suivre tes cours! Tu compte t'inscrire au même lycée que nous? » Continua Bakura.
« Non! Tu vois Nous avons prévu de donner des cours particuliers à Atem pour qu'il puisse travailler tranquillement à son rythme et surtout voir ce qu'il a réellement besoin d'étudier!! » Lui répondit Ishizu sérieusement.
Bakura la regarda et approuva d'un hochement de tête. Il trouvait l'idée formidable et espéra que celui ci y parvienne. Puis il se souvint de quelque chose et en fit par à Atem.
« Oh! Au fait je ne t'ai pas dit! Mais je correspond avec Honda par Internet et j'ai donc des nouvelles de nos amis. Je pourrais t'en donner autant que tu veux » Lui dit-il.
Atem, en entendant cela, se mit à sourire, de ce sourire que seul lui avait le secret et qui rendait son visage encore plus magnifique. Savoir qu'il pourrait avoir des nouvelles de Yugi, Jono uchi, Honda et Anzu le remplissait de joie. Jamais Ishizu, Marek, Odion et Bakura ne l'avait vu sourire ainsi. Ils étaient ravi pour lui.
« C'est vrai? Je te remercie Bakura! Mais au fait comment vont ils? » Demanda t' il en s'approchant de Bakura toujours le sourire aux lèvres.
« J'ai eu des nouvelles d'eux il n'y a pas si longtemps et ils ont l'air d'aller bien!! Ils sont encore un peu triste de ton départ, surtout Anzu mais ça va! » Dit il à Atem.
En entendant cela, Le sourire d'Atem s'estompa. Savoir qu'ils avaient de la peine, le rendit triste. Surtout d'apprendre qu' Anzu était la plus touchée le rendit encore plus triste. Il n'aimait pas la voir dans cet état, il aimait beaucoup plus qu'en elle souriait, car elle brillait de mille feu et pouvait éclairer les ténèbres par son beau sourire.
Voyant sa sombre mine, Bakura se reprit.
« Eh! Mais ne t'en fais pas!! Ils vont bien!! Il paraît même qu'Anzu a retrouvé sa joie de vivre. C'est Honda qui me l'a dit, car j'ai reçu un mail ce matin et m'a dit qu'ils étaient content car ils s'étaient inquiétés. De plus, deux nouvelles personnes sont arrivées à Domino. La première tu ne la connais pas, il s'agit de la cousine d'Anzu, Kazumi Izawa, qui est charmante, d'après Honda. La deuxième tu la connais c'est Rebecca. Il paraît qu'elle aussi suit ses cours à Domino maintenant!! » Lui raconta Bakura pour lui redonner le sourire.
Celui ci avait entendu ce qu'il lui avait dit et retrouva son sourire. Il était heureux de savoir qu' Anzu avait retrouvé le sourire et sa joie de vivre, ce qu'il adorait par dessus tout. Car il ne voulait pas la voir pleurer comme le jour de son départ.
Les trois autres avaient écouté attentivement ce qui s'était dit entre les deux amis et en fut content également.
Puis Marek en entendant ce qu'avait dit plus tôt Bakura réagit.
« Mais alors toi aussi tu retourneras au Japon au printemps! Mais je vais me retrouver tout seul!! Avec qui je vais pouvoir m'amuser et surtout sur qui je vais pouvoir compter pour les devoirs!! » Dit Marek en faisant mine de pleurer.
« Comment ça! Marek Ishtar! Tu es en train de me dire que pour tes devoirs tu as recours à Bakura!! » Dit Ishizu en fronçant les sourcils.
« Ah Ah! Mais non je plaisante, grande soeur!! Mais bon je vais me retrouver tout seul moi si Atem et Bakura s'en vont! »
« Allons ne fais pas l'enfant!! » Et puis le Printemps n'est pas encore là!! Nous aviserons d'ici là!! » Dit Ishizu en souriant.
Les trois autres les regardèrent en souriant. Puis lorsque le frère et la soeur retrouvèrent leur sérieux ils continuèrent leur discussion. Ils passèrent un bon moment entre eux et promirent de se revoir. Atem accepta l'aide que lui proposa Bakura et le remercia.
En fin d'après midi, ils se séparèrent et décidèrent de rentrer à la maison après une journée pleine de rebondissement. Ils dînèrent assez rapidement en discutant de tout ce qui s’était passé dans la journée et se retirèrent dans leur chambre pour se reposer. En s’asseyant sur son lit, Atem y repensa également et fut extrêmement ravi de celle-ci. Il se sentit envahit d’un regain d’énergie et se coucha un sourire aux lèvres, confiant en l’avenir.
Ils passèrent ainsi le week end tranquille en profitant des derniers instants de répit. Car pendant leur promenade, Ishizu avait reçut un appel de Mr Poulos pour lui annoncer qu'il avait trouvé quelqu'un qui convenait parfaitement pour aider Atem dans ses cours. Il lui annonça que cette personne serait là à partir de Lundi à huit trente pour commencer à donner ses cours. Après cette entrevue, Ishizu prévint les autres et préparèrent un planning. Il fut convenue qu'Atem suivrait six heures de cours pour commencer et selon les progrès, ils seraient diminuer ou non. Atem, plus motivé que jamais acquiesça et se promit en lui même de faire de son mieux. Car il avait hâte de revoir ses amis.
Le lundi matin, Atem se réveilla prêt à affronter son premier jour de cours. Ils descendit de sa chambre et arriva dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Odion Ishizu et Marek, était déjà là et le regardèrent entrer. Ils déjeunèrent tranquillement, puis Marek se leva et souhaita bonne chance à Atem pour ses cours et s'en alla au lycée. Ishizu et Odion attendirent avec lui l'arrivée de ce professeur dans le salon. Ishizu lui précisa que pendant qu'ils travailleraient, Odion et elle même ne seraient pas là. Atem les rassura en disant qu'il serait se débrouiller tout seul et qu'ils ne devaient pas s'inquiéter. Rassurés, ils décidèrent de partir à leur occupation. Car ils avaient du travail, que se soit pour les papiers mais aussi au département. Atem, resté seul, ferma les yeux quelques instants, pour se concentrer et se donner du courage. Car il savait que la tâche serait rude. De plus il se demandait comment était ce professeur, s’il pourrait l’aider à être à la hauteur de ses « ambitions ».
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:17

Il entendit la sonnerie de la porte d'entrée, il se leva donc, et alla ouvrir. Il découvrit alors, un homme d’une quarantaine d'année avec un regard bien veillant et serein, malgré que un visage impassible. Il se dégageait de lui, une force et un savoir qui semblait correspondre aux attentes d'Atem. Atem le ragarda quelques instants et l'autre personne le regarda également et le fixa quelques minutes comme pour le jauger. Ils ne bougèrent pas et continuèrent leur inspection quelques minutes. Atem se demandait, en fin de compte, s'il était comme il l’avait ressenti en le voyant. Puis l'homme lui sourit et lui dit :
« Bonjour! Jeune homme! Je me présente je suis Mr Haras et je serais votre professeur particulier pendant quelques mois ou plus si nécessaire! » Lui dit il simplement.
« Bonjour, Mr Haras, je suis Atem! Je suis heureux de faire votre connaissance! » Lui répondit Atem en lui serrant la main « Mais je vous en prie entrez donc! » Finit il par dire.
Celui ci entra et Atem lui montra le chemin du salon. Mr Haras le suivit en silence. Atem lui proposa de prendre son manteau et le posa dans le vestibule. Puis revenant dans le salon, il proposa à Mr Haras de s'installer. Celui ci acquiesça et s'installa dans le canapé. Atem s'assit dans le fauteuil non loin de lui et attendit.
« J'ai entendu parler de vous par Mr Poulos et j'avoue que celui ci m'a dit beaucoup d'éloge à votre égard. De ce fait j'étais impatient de vous rencontrer » Dit Mr Haras en le scrutant.
Atem le scruta également et attendit la suite.
« Il m’a expliqué les raisons de ma présence ici et ma mission et j’avoue que je me demandais si j’allais accepter. Car voyez vous quand je commence quelque chose j’aime aller jusqu’au bout et il va vous falloir travailler et faire ce que je vous dit ! » Commença t-il , puis en se radoucissant. « Mais j'avoue qu'en vous rencontrant, j’ai senti que vous aviez l’air d’être quelqu’un du même acabit que moi, j’espère ne pas m’être trompé ! A votre avis ai –je raison ou non ? » Lui demanda t-il avec une lueur malicieuse dans les yeux.
Atem le regarda dans les yeux et se mit à sourire malicieusement.
« Mr Haras ne vous inquiétez pas!! Lorsque j'ai décidé quelque chose je vais jusqu'au bout et le travail ne me fais pas peur!! » Renchérit t' il .
Ils se jaugèrent tout les deux, comme deux combattants qui cherchent à deviner les intentions de l’autre.
« Très bien ! Je n’en attendais pas moins de vous ! Et pour ma part, j’aime également relever des défis ! » Dit il en souriant également. « je pense donc avoir fait le bon choix en acceptant cette mission » Finit il par dire.
« Bon ! Si nous nous mettions au travail! Qu'en pensez vous jeune homme? » Lui demanda t'il en se levant.
Atem acquiesça et ils se dirigèrent vers la table du salon et se mirent à travailler.
Cela fut un plaisir pour Mr Haras, car Atem se révéla être quelqu’un d’assidu, de sérieux et qui apprenait très vite. Plusieurs jours passèrent et le « maître » vit que son élève travaillait toujours avec le même sérieux. C’était un vrai défi de travailler avec Atem, car il voulait tellement apprendre que Mr Haras devait sans arrêt être à la hauteur pour lui permettre d’avancer.
Quand Ishizu, Odion, Marek et Bakura virent les progrès qu’il faisait il ne s’inquiétèrent plus autant et purent continuer leur travail pour qu'ils soient à la hauteur des attentes d'Atem.
Bakura vint régulièrement voir Atem. Il lui apportait un soutien et une aide des plus précieuse. Même s’il pu constater que celui-ci était très intelligent et qu'il n’avait pas réellement besoin d’aide. Il lui montra également comment fonctionnait Internet et l’informatique en général. Atem était surpris, par toutes ces nouvelles choses modernes, mais il était plus qu’intéressé et en moins de temps qu’il n’en fallait, il se débrouillait fort bien. Bakura lui donna aussi des nouvelles de ses amis régulièrement.
Chaque jour se déroulait de la même façon, plus ou moins. Il suivait ses 6 heures de cours et s’adonnait aussi aux sports, qu'il venait de découvrir, pour lui permettre de se changer les idées, mais aussi se maintenir en forme. Plus les jours passaient et plus il aimait ça, et il excellait en endurance et en natation. Il y prenait goût et devint même assez bon. Cela lui permettait de s’entretenir et de se relaxer, car avec toutes ces heures de cours et les sacrifices que cela engendrait il avait besoin de souffler. Il faisait une demi heure de course à pied le matin avant les cours, et une heure de natation le soir, juste avant de dîner.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:17

Marek et Bakura lui proposait régulièrement de les affronter au duel de monstre, ce qui ravissait Atem énormément. Il était toujours aussi fort et gagnait à chaque fois. Il était ravi de pouvoir jouer à ce jeu.
Régulièrement il faisait toujours ce rêve qui lui apportait une paix intérieure. En même temps, il s’interrogeait sur ce qu’il ressentait et la signification de ce rêve. Il ne voulait pas trop en parler, car il ne se sentait pas le courage de raconter ce qu’il voyait. De plus, il ne voulait pas les déranger avec ça, tout occupés qu’ils étaient pour l’aider. Mais au fil des jours, il se demandait s’il ne devait pas, en fin de compte, en parler pour essayer d’ éclaircir tout ça. Un jour à la fin d’un cours, Atem invita marek et Bakura, qui étaient revenu du lycée, à se joindre à lui.
« J'aimerais beaucoup vous dire quelque chose. Voilà depuis que je suis revenu, j'arrête pas de faire souvent le même rêve » Dit-il un peu gêné « En fait… je vois une jeune fille devant un bâtiment, qui me tend la main, comme pour m’appeler. En fait, j’ai l’impression de ressentir une paix intérieure et une infime douceur qui émane d’elle… malheureusement je ne vois pas son visage… à part ces yeux d'un bleu incroyable ... et je me demandais ce que cela pouvait bien vouloir dire » Finit-il par dire en les regardant.
Bakura et Marek se regardèrent surpris, puis se mirent à réfléchir.
« Quel rêve étrange ! On dirait une espèce de message qui t’indiquerai qu’il faudrait… je ne sais pas… que tu la recherche, ou alors qu’elle t’attends. C’est peut être ça que ton père a voulu te signifier, comme étant ton destin. Mais bon je peux me tromper » Dit Bakura en premier et avec empressement, car il ne voulait pas influencer Atem sur le but de son destin.
« Mais! tu ne vois vraiment pas son visage ? Peut être qu’au fur et à mesure tu le verras mieux, qui sait ? » Précisa Marek qui souriait. Car il se demandait ce que ce rêve signifiait et était curieux de savoir qui était cette jeune fille.
Atem, qui les avaient écouté, réfléchit à ce que ses amis venaient de lui dire. Il se demandait si cela pouvait être vraiment son destin. Peut être était-ce seulement un simple message. En fait il n’en savait rien, et se dit que si c’était réellement son destin, il le saurait un jour. Il fallait qu’il soit patient.
« Merci pour votre aide. Peut être que vous avez raison, je verrais bien. Mais si tel est le cas, je le saurai un jour ou l’autre. Je n’ai plus qu’à attendre. Peut être que je ne referais plus ce rêve, après tout. Et puis s’il continue, peut être que j’en apercevrais un peu plus » Commença t' il par dire en chuchotant, comme s'il se parlait à lui même « Au fait ! Si vous pouviez n’en parler à personne pour l’instant. Inutile d’embêter tout le monde avec ça » Finit-il par dire.
« Ok ! Pas de problème. Mais si t’as d’autres informations sur ça, n’hésite pas, car ça m’intrigue. Et puis ça ne me dérange pas de t’aider » Dit Bakura en souriant.
« Oui c'est vrai ne t'en fais pas. On dira rien! Mais dis nous si tu as d'autres informations, car moi aussi ça m'intéresse! » Répondit Marek en souriant de plus bel.
Ils continuèrent de discuter de tout et de rien pendant un petit moment, puis Bakura pris congé d’Atem et de Marek, en repensant à ce que celui-ci lui avait dit. Il était très curieux et intrigué par ce que lui avait dit Atem. Il avait hâte de connaître la suite des évènements. Mais il se dit qu’Atem devait être le plus impatient des trois, et il calma son impatience.
Pour le moment tout ce passait bien. Il avançait dans ses cours, ses papiers étaient en cours et il avait des amis formidables, prêts à l’aider. Que demander de plus. Il s’épanouissait donc de jour en jour et se sentait heureux.
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:18

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Cela faisait un mois que Rebecca et Kazumi faisaient leurs études au Japon en compagnie de leurs amis. Tous les jours étaient prétextes à s’amuser et à être ensemble. Toujours le même rituel fait de cours et d’amusement. Les garçons ne perdaient aucune occasion, ils jouaient et faisaient des paris, que se soit pour les notes, l’absence des professeurs et bien d’autres choses. Ils étaient tous heureux et content de vivre.
Quant aux filles, elles regardaient les garçons jouer, même si, par moment elles essayaient de leur rappeler qu’il fallait travailler. Anzu, surtout, les surveillaient d’un œil bien veillant, même si par moment, elle pouvait aussi se mettre un peu en colère. Et s’ensuivirent disputes et rires, car même si elle les grondaient, elle s’amusait avec eux et était heureuse.
D’ailleurs, cela faisait un mois, qu’elle n’était pas allée au musée. Car depuis ce premier rêve elle ne ressentait plus le besoin d’y aller. Elle était comme libérée de cette tristesse. Car elle avait l’impression, que ce jeune homme qu’elle voyait dans ses songes, était quelqu’un de très important et que, quelque part il l’attendait. D'ailleurs, elle avait repris avec entrain ses cours de danse et se sentait revivre.
Donc les journées se passaient entre l’école et le travail pour Anzu. Kazumi étaient heureuse de voir sa cousine reprendre le dessus et qu'elle était redevenue enjouée et appliquée dans son travail. Ce qui lui procurait une joie immense. Son patron aussi était ravi, car il s’était inquiété pour elle, mais aussi un peu pour la bonne marche de son salon. En effet, il avait l’impression que ses clients étaient ravis et de meilleure humeur, du fait de la prévenance et de la gaité d' Anzu et de la bonté de Kazumi. Car toutes les deux prenaient le temps d’être serviables, gentilles et de discuter avec chacun d’entre eux, même pour quelques minutes.
Et tous les soirs elle rentrait chez elle, et retrouvait ses amis pour sortir. Yugi était aux anges d’avoir retrouver cette complicité d’antan, mais il ne trouvait pas le courage de lui parler. Il avait peur d’être rejeté et de briser ce lien. De plus, Rebecca était toujours auprès de lui et le couvrait d’attention. Il ne s’en plaignait pas, d’ailleurs, et il trouvait cela étrange. Il se demandait ce qu’il se passait, car il appréciait de plus en plus le fait d’être avec Rebecca. Pourtant c’était d' Anzu qu’il était amoureux, du moins c'est ce qu'il pensait.
Rebecca, elle, était transportée de joie, car elle était auprès de celui qu’elle aimait et rien ne pouvait gâcher son bonheur. Elle voulait, également, trouver le courage de lui parler. Mais elle sentait qu’il n’était pas encore sous son charme. Elle se demandait, donc, comment elle pourrait faire pour le séduire, sans être trop sur lui, car elle ne voulait pas qu’il la repousse. De plus, elle sentait bien que Yugi n’était pas insensible aux charmes d' Anzu, même si celle-ci l’avait rassurée. C’était pour cette raison, qu’elle était avec lui le plus souvent possible.
Quant à Anzu, elle voyait bien ce qu’il se passait et cela ne la dérangeait pas. Bien au contraire, elle espérait que ça marcherait, car elle pensait qu’ils formaient un joli couple et voulait le bonheur de ses amis. Mais elle voyait, également, que Yugi n’était pas amoureux de Rebecca. Elle aurait voulu l’aider, mais il fallait aussi prendre en compte les sentiments de Yugi. Et puis elle avait ses propres sentiments à gérer. Car depuis ce rêve, elle espérait trouver celui qui lui répétait, sans cesse, les mêmes mots.
En fin d’un après midi d’octobre frais, mais ensoleillé, Anzu sortit de son travail avant Kazumi et, était perdue dans ses pensées. Tout d'un coup elle sentit quelqu'un qui lui tapotait l'épaule. Elle se retourna et vit avec surprise quelqu'un qu'elle connaissait très bien. Cette personne n'était autre que Maï. Celle-ci était revenue des Etats-Unis pour revoir ses amis, mais surtout Jono-uchi.
Elle se mit à pousser un petit cri de joie et elles s’étreignirent, comme deux amies qui ne s’étaient pas vues depuis longtemps.
« Whoa! Maï! Cela faisait longtemps ! » Elles se détachèrent l'une de l'autre et se regardèrent, surprise de la voir ici. « Alors tu es venue au Japon, c’est génial ! Mais… pour combien de temps ? » L’interrogea Anzu, ébahie mais enchantée de retrouver Maï.
« Vous me manquiez trop ! Alors je suis venue vous voir… Alors ça va ? » Demanda tout d’un coup Maï, d’un air soucieux, en regardant Anzu droit dans les yeux.
Anzu, stupéfaite par l’air sérieux et préoccupée de son amie, la regarda également dans les yeux, comme pour connaître la raison de cette inquiétude soudaine. Mais, après quelques secondes de silence, elle lui répondit qu’elle allait bien. Elles décidèrent d’aller dans un café tout près d’ici, pour pouvoir bavarder plus tranquillement. Elles s’y rendirent, s’installèrent et commandèrent. Après avoir été servie, elles reprirent leurs discussions. Anzu lui appris que Rebecca, la petite fille d’un vieil ami du grand père de Yugi, était arrivée depuis un mois environ dans leur lycée, et que tout se passait bien. Elle lui dit également que sa cousine était aussi arrivée ici et était dans la même école que tout le monde.
« Je te la présenterai! Tu verras elle est gentille, tu vas l'adorer! » Lui dit Anzu en souriant.
Maï la regarda et sourit en voyant qu'elle était heureuse.
Puis, elle lui raconta ce qu’elle avait fait depuis tout ce temps. Ses nombreux voyages, mais également les défis en duel de monstre, qu’elle avait gagné d’ailleurs. Elle lui dit également, la raison de son retour au Japon. En fait, elle en avait un peu marre de voyager. Elle venait d’avoir 24 ans et elle voulait se poser quelque part. Depuis qu’elle était jeune, elle avait passé son temps à parcourir le monde à la recherche de quelque chose. Et en fin de compte, elle l’avait trouvée : c’était l’amitié. Elle avait fini par comprendre que ce qu’elle cherchait depuis toujours était là, au Japon. Et quel meilleur endroit où vivre, là où se trouvaient tous ses amis. Elle pensait surtout à Jono-uchi, qui lui avait permis de trouver ce qu’elle avait toujours cherché.
« Vraiment c’est génial ! Je suis ravie d'être ici » S’exclama Maï « Mais… toi aussi tu à l’air d’aller bien. Car… en fait, j’avais eu des nouvelles de toi par les autres et …. » Elle hésita quelques secondes avant de poursuivre « On m’avait dit que tu n’allais pas bien. Mais ça à l’air d’aller mieux, on dirait ! Tant mieux ! » Finit-elle par dire en souriant et lui touchant la main.
Anzu se mit à sourire en se remémorant cette période de sa vie. C’était difficile à croire qu’il y a un mois encore, elle était triste et amorphe, qu' elle n’arrivait pas à être celle qu’elle avait toujours été : gaie et enjouée. Mais depuis le départ du pharaon, elle n’arrivait pas à s’en remettre. Pourtant, depuis ce rêve, elle se sentait revivre et retrouvait foi en la vie. Elle avait, d’ailleurs l’impression de connaître ce jeune homme, et pourtant elle n’arrivait pas un mettre un nom sur son visage. Mais elle sentait, du plus profond de son cœur, que celui-ci avait une grande place dans sa vie. Elle se mit à lui dire qu'elle faisait un rêve étrange depuis quelque temps.
« Ah bon ! Un rêve ? Allez raconte ! » Répliqua Maï, toute excitée par ce qu’elle venait d’entendre.
Anzu hésita. Doit-je ou non lui raconter. C’est tellement bizarre. Mais en même temps, j’ai besoin de me confier, on ne sait jamais. Pensait-elle. Forte de cette résolution, elle décida de lui raconter tout ce qu’elle voyait en songe, régulièrement, depuis un mois environ. Maï l’écoutait d’une oreille attentive et enchantée. Puis lorsque Anzu eut fini son histoire, elle se mit à réfléchir pendant quelques minutes, en croisant les bras et fermant les yeux, pour mieux analyser les choses. Anzu n’osa la regarder. Elle attendit, un peu crispée, l’opinion de son amie, en fixant ses mains posées sur ses genoux.
« Hum ! C’est vrai que c’est étrange ! » Elle ouvrit les yeux et regarda Anzu dans les yeux « Mais ça un côté romantique et mystérieux. Alors ! Tu le recherches ce garçon ? » La questionna t’ elle curieuse.
« En fait non ! » Anzu leva les yeux un peu plus détendue et la regarda, également dans les yeux « Je me dis que… si c’est mon destin de le rencontrer, je le rencontrerai un jour. Il faut juste que je sois patiente ! Après tout !... Je ne sais pas qui sait et… se serait dur de le chercher. Mieux vaut être patiente, on verra bien ! » Dit-elle décidée et rêveuse.
Mai acquieça et but une gorgée de son café.
« Et toi, alors ! Ca va avec Jono-uchi ? » Demanda, tout d’un coup Anzu un sourire aux lèvres, en se penchant vers Maï.
Maï s’étouffa et s’empourpra lorsqu’elle entendit le nom de Jono-uchi. Elle s’essuya la bouche et médita un instant en essuyant le café qu’elle avait renversé sur la table.
« Ah ça ! » En reprenant sa tasse et en buvant une gorgée « C’est une autre histoire ! » Après un bref soupir, elle reprit « J’ai l’impression de stagner. En fait… je ne sais pas ce qu’il pense de moi et ça m’énerve » Elle frappa son poing sur la table, ce qui surpris Anzu « Un coup j’ai l’impression qu’il s’intéresse à moi et puis, l’instant d’après, ce n’est plus le cas !... Ah la la ! Je ne sais plus quoi faire ? » Finit par dire Maï chagrinée.
C’est vrai que Jono-uchi est quelqu’un d’impénétrable. On ne sait pas ce qu’il pense réellement. Pensa Anzu émue par la tristesse de Maï. Elle la regarda et voulut l’aider en l’encourageant.
« Ne t’inquiètes pas ! Je suis sûr que Jono-uchi t’aime bien. Mais tu sais, il est très compliqué. Je pense qu’en fait il doit être très timide pour ces choses là !! » Commença Anzu « Je suis avec toi et si je peux t’aider dit le moi » Finit-elle par dire en posant sa main sur la main de son amie pour lui donner de la force, et lui témoigner de son affection.
Mai, reconnaissante, lui sourit et lui dit la même chose. Puis elles se mirent à rire et continuèrent à parler joyeusement. Après une heure de discussion animée, elles décidèrent de se séparer car il commençait à se faire tard. Mais elles se promirent de se revoir le lendemain avec toute la bande.
Elles venaient de se séparer, quand tout d’un coup, Anzu vit un petit garçon traverser la route, alors qu’une voiture venait à sa rencontre. Sans réfléchir, elle hurla « attention petit » et se précipita à sa rencontre pour le pousser. Mais malheureusement, si le garçon n’eut rien, elle, en revanche, percuta la voiture de plein fouet. Les passants, qui étaient sur place, furent frappés de stupeur en voyant cela et se mirent à réagir.
« Il faut appeler une ambulance, vite! » Cria quelqu’un qui s’était précipité sur elle.
Tout un attroupement s’était réuni autour de la victime. Le chauffeur sortit de la voiture et épouvanté se mit à trembler.
« Mon dieu qu’ai-je fait ? Je ne les pas vue ? Oh mon dieu ? » Répétait-il très ennuyé et affolé.
Maï, qui n'était pas encore trop loin, entendit le brouhaha. Elle se demandait ce qu' il s’était passé, pour qu’il y ait autant de vacarme. Elle décida donc de s’approcher pour en avoir le cœur net. Elle s’approcha du lieu et vit qu’il y avait eu un accident. Elle se fraya un chemin parmi les gens et regarda qui était la pauvre victime. Lorsqu’elle reconnut Anzu allongée par terre inconsciente, pâle, presque sans vie avec du sang autour d’elle, des bleus partout et ses vêtements déchirés, elle se mit à trembler. Elle se précipita auprès d’elle et s’agenouilla près d’elle.
« Mon dieu Anzu tu m’entends ? Je t’en prie ne meurt pas ! » Ne pu s’empêcher de dire Maï, affolée et en larmes.
Plusieurs minutes se passèrent, qui parurent durer des heures pour Maï, quand elle entendit l’ambulance arriver. Hagarde, elle vit les ambulanciers s’approcher de la victime et faire les gestes d’usages. Un des ambulanciers s’adressa à elle et lui demanda si elle connaissait la victime. Eberluée, elle ne répondit pas tout de suite, elle se contentait de rester là sans réagir. Il la secoua un peu pour qu’elle puisse répondre.
« Oui !... C’est une de mes amies, je vous en prie sauvez la ! » Balbutia t-elle les larmes aux yeux et en serrant les bras de l’homme, comme pour se raccrocher à quelque chose.
« Nous ferons tout ce que nous pourrons ! Mademoiselle. En attendant venez avec nous » Lui répondit calmement l’ambulancier et l’aidant à se relever.
Elle monta dans l’ambulance accompagnée de Anzu et ne cessait de la regarder en se disant ' Mon dieu, ce n’est pas possible'
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:18

Ils arrivèrent à l’hôpital et Anzu fut emmenée pour être examinée. Pendant ce temps, la police qui fut mis au courant de l’affaire, lui demanda si elle était de sa famille. Elle leur répondit que non. Le policier lui demanda, alors, si elle pouvait les contacter. Abasourdie, elle le regarda et elle prit vraiment conscience de ce qui s’était passé. Elle s’éloigna et appela tous ses amis pour les mettre au courant et qu’ils puissent prévenir sa famille, car elle ne les connaissaient pas. Lorsque elle raccrocha, elle s’écroula sur le siège et se remit à pleurer.
Lorsque chacun appris ce qu’il s’était passé, ils restèrent un moment surpris et se précipitèrent à l’hôpital. C’est surtout Yugi qui n’en croyait pas ses oreilles. Il était chez lui lorsqu’il reçut le coup de téléphone. Quand sa mère lui passa le téléphone en lui annonçant qu’il s’agissait d’une certaine Maï, celui-ci fut d’abord ravi. Puis il devint blafard et sans voix lorsqu’il appris la nouvelle. Sa mère, qui n’était pas loin, le vit se décomposer et lui demanda ce qui avait pu se passer. Celui-ci la regarda et des larmes se mirent à couler avant qu’il ne puisse prononcer un mot. Elle le prit dans ses bras et tenta de le calmer. Lorsqu’il pu, enfin, retrouver l’usage de sa voix, il raconta le drame en bégayant. Celle-ci effarée, réagit la première et appela les parents de Anzu pour les prévenir. Puis elle le reprit dans ses bras et lui dit de se ressaisir. Il fallait qu’ils aillent à l’hôpital, pour voir ce qu’il en retournait. Il sécha ses larmes et partit aussitôt, accompagné de sa mère et de son grand père.
Lorsqu’ils arrivèrent, Yugi et sa famille trouvèrent les autres qui étaient auprès de Maï, toujours en pleurs et se regardèrent : Comment une chose aussi affreuse a t-il pu bien arrivée ? Ce n’était pas possible ? Pensèrent –ils tous. Ils entendirent des bruits de pas et virent les parents d' Anzu, ainsi que Kazumi qui accoururent, affolés, pour connaître les détails de l’accident. Le policier, qui était resté sur place raconta brièvement ce qu’il s’était passé. Puis un silence de mort régna dans la salle d’attente. Chacun priait pour que rien de grave n’arrive à Anzu et n’osait prononcer un mot. Certains, étaient debout et marchaient de long en large dans le couloir pour se calmer, d’autres étaient recroquevillés sur eux-mêmes et plongés dans leur pensées. Ils attendaient tous des nouvelles de leur amie, de leur fille et cousine. Tout le monde priait pour qu’elle s’en sorte.
Cette attente parue durée des heures. Puis un médecin s’approcha et donna son verdict.
« Mr et Mme Mazaki ? Votre fille à un bras cassé, ainsi que quelques côtes cassées et des hématomes un peu partout. Mais ce qui nous inquiète c’est le choc crânien qu’elle a reçut. Pour l’heure, elle est toujours inconsciente, il nous faut attendre pour voir si la situation évolue ou pas. Je suis vraiment désolé » Annonça le médecin.
Tout le monde fut sous le choc. Rebecca, Kazumi et Maï se mirent à pleurer, les parents s’effondrèrent sur le banc en pleurant et les garçons éprouvaient comme un sentiment de colère et de chagrin en même temps. Yugi ne réagissait plus. Il avait l’impression de sombrer dans un cauchemar et qu’il allait bientôt se réveiller. Puis, voyant tout le monde sous le choc, il réalisa que non et se mit à pleurer.
Ils restèrent jusqu’à fort tard à l’hôpital et ne voulurent pas repartir. Mais le médecin leur dit qu’il ne servait à rien, pour l’instant, de rester tous ici. La seule chose à faire était d’attendre et d’espérer qu’elle se réveille. Ils se séparèrent donc et chacun rentra chez soi, en priant qu’elle se réveille et s’en sorte.
Lorsque Yugi arriva dans sa chambre, il se précipita sur son lit et se mit à pleurer de tout son soul. Il avait peur de la perdre, et se disait qu’il ne pourrait vivre sans elle. D’ailleurs, il voyait défiler tous les moments qu’il avait partagé avec elle. Tous ses souvenirs lui étreignirent le cœur et il se mit à pleurer encore plus. Sa mère et son grand père, qui étaient dans le salon, étaient également sous le choc. Ils n’auraient jamais imaginés qu’une chose aussi affreuse puisse arriver. De plus ils s’inquiétaient beaucoup pour Yugi, car ils savaient l’importance qu' Anzu avait pour lui. Ils se connaissaient depuis l’enfance et pour eux, Anzu faisait en sorte partie de la famille. Ils auraient voulu le consoler, mais ils ne savaient pas comment faire. Ils décidèrent, alors, de le laisser seul, car dans ces moments là on veut être seul. Ils montèrent se coucher et avant de s’endormir, ils firent une prière pour elle.
Dans une chambre d’un hôtel, une autre personne, était tout aussi effondrée. En effet, Maï revoyait sans cesse les images d' Anzu, inconsciente et en sang. Elle n’arrivait pas à croire que tout ceci était arrivé. Quelques heures plus tôt, elles étaient toutes les deux en train de discuter et de rire devant un café, et il avait suffit d’une seule minute, un seul évènement, pour que tout bascule. Elle resta de longues heures dans le noir, recroquevillée et inerte à pleurer.
Tout le monde, cette nuit là, fut sous le choc et eurent du mal à trouver le sommeil. Toutes leurs pensées et prières allaient vers Anzu. Ils se remémoraient eux aussi tous ce qu’ils avaient vécu ensemble. Ils se disaient que la vie pouvait être cruelle. Car pas plus tard que ce matin, elle était encore là, à rire et à s’amuser avec eux. Et en quelques minutes tout avait basculé.
Ils passèrent les jours suivants les plus affreux de leur vie, à attendre des nouvelles. Chaque jour, ils passèrent la voir, en espérant un miracle. Ils la veillèrent et restèrent auprès d’elle pour ne pas la laisser seule. Et chaque jour, aucune amélioration ne se produisait.
Au bout de soixante dix huit heures, le médecin leur annonça qu’elle était dans le coma et qu’elle pouvait se réveiller à n’importe moment. Tout le monde fut effondré et ils restèrent quelques minutes sans réagir. Car au fil des jours, ils avaient craint qu’elle ne se réveille pas. Alors lorsqu’ils entendirent le médecin prononcé ce diagnostic, ils prirent peur.
« Ce n’est pas possible ! Mon dieu ! Ma fille dans le coma ? » Prononça, en larme, la mère d' Anzu. Elle s’effondra dans les bras de son mari qui était tout aussi effondré qu’elle. Kazumi s'approcha d'eux les larmes aux yeux et les étreignit.
Les autres se regardèrent et les larmes leur vinrent également. Savoir leur amie dans cet état était insoutenable. Ils se sentaient impuissants et ne savaient quoi faire. Ils décidèrent de sortir de la chambre pour laisser la famille d' Anzu seule dans leur chagrin.
A l’accueil, ils décidèrent de faire quelque chose pour aider leur amie à s’en sortir.
« Ecoutez ! Je pense que nous devrions la soutenir et l’aider dans cette épreuve. Car elle est notre amie ! » S’exclama Jono-uchi.
« Tu… tu as raison Jono-uchi » Commença à dire Yugi en s’essuyant les yeux et reprenant courage. « Nous devons l’aider ! Elle est notre amie et je suis sûr qu’elle va se réveiller ! Elle ne peut pas disparaître ! »
Tout le monde les regardaient ébahi, mais après quelques secondes de réflexion, ils approuvèrent.
« C’est vrai ! Tu as raison ! Nous devons l’aider ! » Approuva Honda qui s’était approché de Yugi et Jono-uchi pour les soutenir.
« Je suis d’accord ! » Dit également Maï, qui avait retrouvé son courage. Car au fond d’elle-même, elle savait qu' Anzu n’approuverait pas qu’elle soit triste. Et puis ce n’était pas en restant dans cet état là, qu’elle pourrait l’aider.
« Oui vous avez raison ! De plus il est important qu’elle sente notre présence et notre force auprès d’elle ! » Lança Rebecca « Car… vous savez ! J’ai lu que des personnes dans le coma entendait tout ce qu’on lui disait et que cela pouvait plus ou moins les aider à se réveiller ! » Continua t’elle.
Le reste du groupe la regarda et ils réfléchir à ce qu’ils venaient d’entendre.
« C’est vrai ? Alors il faut qu’on continue à aller la voir ! Comme ça elle verra qu’on est avec elle ! » Dit Jono-uchi ravi.
« Oui… oui, c’est vrai ! Il faut continuer comme ça » Approuva Yugi, qui reprenait espoir. Car il était prèt à tout pour l’aider.
Tout le monde approuva et ils décidèrent qu’à partir de demain, ils feraient des groupes pour aller la voir. Car les médecins n’approuveraient pas qu’il y ait autant de monde. De plus, pour elle, cela la gênerait peut être aussi. Ils en parlèrent aux parents d' Anzu, qui, touchés, les remercièrent de cette délicate intention. Kazumi approuva également et décida de se joindre à eux.
A partir de ce jour, à tour de rôle ils allèrent la voir. Ils la veillèrent donc et la soutinrent le mieux qu’ils purent, en lui parlant et racontant ce qu’il se passait. Chaque jour, ils lui donnaient leurs forces, pour qu’elle se réveille.
Puis quelques jours après, voyant qu’il n’y avait toujours pas eut de progrès, Honda décida d’envoyer un e-mail à bakura, pour le prévenir du malheur qui les avait frappé. Il écrivit simplement : « Il s’est passé quelque chose de terrible il y a quelques jours ! Anzu vient d’avoir un accident et elle est dans le coma ! »
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeVen 9 Mai - 13:20

Si elle vous intéresse allez sur ce lien pour lire la suite, car elle est assez longue et ici la longueur est trop petite pour que je puisse la mettre en entier. J'attendrai vos message avec impatience!!!!
htpp://www.fanfiction.net/s/4160745/s/Un_amour_par_delà_le_temps

merci encore à vous et bonne lecture!!!!!
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeMar 27 Mai - 19:24

Ouais je l'avais déjà lu sur FF.Net ^^
Ca en fait du texte ! (*-*)

En tout cas, bonne continuations, Fantasia ^^
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeMer 11 Juin - 16:51

Hannnnn J'aime j'aime !!! Youpie du RevolutionShipping !!!!!!!!!! Les fans savent pourquoi XD (c'est comme pour la bière à part que moi, je ne comprends pas pourquoi XD)
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MessageSujet: Re: Un amour par delà les temps   Un amour par delà les temps Icon_minitimeMer 25 Juin - 22:25

super fic ^^ je l'avais lue !! j'aime beaucoup !! vivement une suite !
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